Bienvenu à toi Black Sam Bellamy !
En effet en ce moment, le forum fait figure de Hollandais Volant !
Lorsqu'un film sort au ciné, on revient à une ambiance sympa, heureusement.
Mais nos chers amis pirates, à bord de ce navire, ont sûrement énormément de choses à faire pour la nouvelle année 2014
A moins que, je ne l'espère pas, étant donné la multitude de sites Internet, et le nombre d'objets connectés nous parasitant, ils n'aient plus beaucoup le temps de s'investir à participer à des discussions sympa ?!
Nous sommes pris par tellement de petites choses un peu partout qu'on n'est plus disponibles par ce qui nous intéresse vraiment. Un vrai sujet de philo ça !
Ah mon cher Bellamy, toi tu avais déjà tout compris au XVIIIè siècle lors d'une altercation avec un navire marchand :
« Palsembleu ! Je suis navré qu’ils ne vous laissent
récupérer votre sloop, car je ne m’abaisserais pas à faire
du tort à quiconque, lorsque cela n’est pas à mon avan-
tage ; maudit soit le sloop, nous devons le couler, d’au-
tant qu’il pourrait vous être utile. Vous aussi,
soyez mau-
dit, vous n’êtes qu’un sournois godelureau, de même
que tous ceux qui s’abaissent à être gouvernés par les
lois que les riches ont créées pour leur propre sécurité
car ces couards n’ont aucun courage sinon celui de dé-
fendre ce qu’ils ont obtenu par leur filouterie ; mais soyez
maudit aussi : que soit maudite cette bande de vauriens
rusés, et vous aussi, qui les servez, n’êtes qu’un ramas-
sis de stupides poules mouillées. Ils nous calomnient,
les fripouilles, alors qu’en fait ils ne diffèrent de nous
que parce qu’
ils volent le pauvre sous couvert de la loi,
en vérité, et que nous pillons le riche sous la protection
de notre seul courage ; ne feriez-vous pas mieux de
devenir l’un des nôtres, plutôt que de lécher le cul de
ces vilains pour avoir un travail ? »
Au capitaine qui répond que sa conscience ne lui per-
met pas de violer les lois de Dieu et des hommes, le
pirate Bellamy poursuit :
« Vous êtes la conscience du mal, vaurien, soyez mau-
dit, moi
je suis un prince libre, et j’ai autant d’autorité
pour faire la guerre au monde entier que celui qui a une
flotte de cent navires sur mer, et une armée de 100 000
hommes sur terre ; voici ce que me dit ma consciencemais que l’on ne peut discuter avec des morveux pleur-
nichards qui permettent à des supérieurs de leur bot-
ter le train à volonté d’un bout à l’autre du pont. »