Glossaire de la marine
Abordage | Assaut donné bord à bord d'un navire à un autre. Collision accidentelle entre deux bateaux par manque de surveillance. Action d'atteindre un rivage, d'aborder. |
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Accastillage | Ensemble des équipements placés sur le pont d'un navire (cabestan, manilles, poulies, pompe, ...) | |
Affaler | 1. Laisser descendre une voile par son poids 2. s'affaler : être entraîné trop près de la côte |
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Agrès | Ce terme désigne tout élément du gréement d'un navire (câble, cordage, voiles, vergues, poulies...) | |
Ajoupa | Mot d'origine caraïbe utilisé au XVIIè siècle pour désigner le campement des Indiens et les habitations des boucaniers | |
Amarre | Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai. | |
Amarrer | Maintenir contre un quai ou un objet flottant à l'aide d'amarres. | |
Amer | Tout objet fixe et très visible servant de repère pour la navigation | |
Amure | Cordage qui retient le coin inférieur d'une voile. (changer d'amure, cf. virer) | |
Amurer | Mettre en place les amures | |
A sec de toile | Sans aucune voile d'établie | |
Araignée | Réseau de petits filins tendus en éventail à partir d'un même point. Exemple : araignée de hamac.
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Artimon | Mât arrière d'un Ketch ou de tout voilier à trois mâts ou davantage | |
Assiette | Position d'un bateau sur l'eau, par rapport à sa ligne de flottaison. L'assiette peut être modifiée par le déplacement longitudinal du lest mobile ou du chargement. | |
Atterrage | Voisinage d'une côte, d'un port | |
Aussière | Très fort cordage servant à remorquer, haler ou amarrer un navire | |
Aventurier | Appelation générique des pirates, flibustiers, boucaniers et corsaires, qui apparaît dans les chroniques du XVIIIè siècle avant d'être adoptée par les romanciers | |
Bâbord | Côté gauche du navire (quand on regarde vers l'avant) | |
Bande de ris | Partie d'une voile destinée à être serrée sur une vergue ou une bôme au moyen de garcettes, pour pouvoir être soustraite à l'action du vent prendre des ris : diminuer la surface d'une voile en nouant les garcettes de ris |
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Barbaresque | Prédateur musulman qui pratique la course en Méditerranée. Son activité, basée sur la rapine et le commerce des esclaves, s'éteint au milieu du XIXè siècle. | |
Barre | Emplacement où se tient l'homme de barre, qui peut être la timonerie, la dunette ou un banc sur le pont simplement. | |
Basse voile | Voile carrée inférieure | |
Bâtiment de ligne | Grand navire de guerre puissamment armé et formant l'élément principal d'une escadre. | |
Batterie | Pont muni de canons. Un canon est en batterie lorsqu'il est prêt à faire feu | |
Bau | Poutre supportant un pont de navire | |
Beaupré | Mât plus ou moins oblique placé à l'avant d'un voilier. Il peut être prolongé par un bout-dehors. Les focs y sont amurés. | |
Bitture (ou Biture) | Lors du mouillage, portion d'une chaîne d'ancre qui file librement par l'écubier. Par analogie, se saouler tout en étant capable de rentrer à bord, s'enivrer. | |
Bôme | Espar horizontal servant à tendre le bord inférieur de certaines voiles latines sous lequel il est placé | |
Bonnette | Voile supplémentaire pour petit vent s'établissant latéralement aux voiles carrées ou se laçant sous une voile pour en augmenter la surface | |
Bord | Côté d'un navire. (cf. bâbord, tribord et virer) | |
Bordée | 1. Subdivision de l'équipage (tribordais, bâbordais) 2. Ensemble des canons d'un des côtés du navire et, par extension, leur décharge simultanée. 3. Route faite par un navire entre deux changements de cap, en gardant le vent du même côté 4. Au sens figuratif, ripaille à terre |
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Border | Raidir le cordage d'une voile | |
Bosco | Traduction du mot anglais quarter master qui signifie quartier-maître de timonerie en charge de la surveillance de la barre et des signaux émis entre navires. En termes familiers, autrefois bosco signifiait maître d'équipage. |
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Bosse | Cordage servant au remorquage | |
Bossoir | 1. Bossoir de capon : pièce de bois vers l'avant du navire, faisant saillie de chaque côté, servant à la manoeuvre de l'ancre 2. Bossoir d'embarcation : arc-boutant servant à la mise à l'eau d'une embarcation |
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Boucanier | (dérivé du Caraïbe " boucan ") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux. A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste. | |
Boulet enchaîné | Les projectiles à chaîne sont utilisés pour couper les manoeuvres et déchirer les voiles de l'ennemi. Ces boulets étaient envoyés par la même charge, et une fois dans les airs, la chaîne se tendait et brisait ou coupait tout ce qu'elle rencontrait.
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Boulet plein | Les boulets pleins servent à endommager la coque de l'ennemi. Voici un exemple de marins en train de charger un canon. |
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Boulet ramé | Les projectiles ramés sont utilisés pour couper les manoeuvres et déchirer les voiles de l'ennemi. Dans le jargon marin, les boulets ramés étaient aussi appelés "anges à deux têtes" | |
Boulet rouge | Les boulets rouges sont appelés ainsi car ils sont chauffés à rouge de manière à mettre le feu au navire de l'ennemi. Cette technique était peu employée car très délicate. | |
Bouline | amarrée à une voile pour lui faire prendre le vent. Naviguer à la bouline: naviguer au plus près du vent. |
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Bout-dehors (ou Boute-hors) | 1. Pièce de mâture permettant de gréer une voile supplémentaire (bout-dehors de bonnette) 2. bout-dehors de foc : espar horizontal ou légèrement oblique en avant de l'étrave, sur lequel est amuré le foc |
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Boutefeu (ou boute-feu) | Baguette comprenant à son extrémité une mêche d'étoupe servant à mettre le feu aux pièces d'artillerie. Autres significations dérivées : - Le nom de celui qui mettait le feu au canon - Celui qui est à l'origine de querelles |
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Branle-bas | 1. Lever de l'équipage 2. Préparatifs de combat. Branles est l'ancien nom des hamacs. On doit les décrocher - mettre bas - à l'occasion du réveil ou du combat |
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Bras | Manoeuvre fixée à l'extrémité d'une vergue et servant à faire tourner celle-ci dans le plan horizontal (brasser) | |
Brasse | Unité de profondeur de six pieds. La brasse anglaise mesure 1,83 m; l'ancienne brasse française, 1,624 m | |
Brasser | Orienter une voile | |
Brasse-carrée | Gendarme (argot maritime) | |
Brigantine | Voile latine trapézoïdale supportée par une corne et munie d'une bôme le long de son bord inférieur, portée sur l'artimon d'un trois-mâts carré, etc. Photo du haut : brigantine Photo du bas : corne de brigantine |
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Briquer | Frotter les ponts d'un navire avec une pierre appelée brique. briquer la mer, parcourir la mer en tous sens | |
Brûlot | Bâtiment généralement hors d'usage, chargé d'explosifs et de matières inflammables qu'on lance contre une flotte ennemie pour l'incendier. | |
Cabestan | Treuil vertical placé sur le pont du bâtiment. Il sert à remonter l'ancre et son cordage et était utilisé aussi pour virer les amarres. Dans les petits yachts, on emploie plutôt les cabestans horizontaux, dits guindeaux. |
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Cacatois | 1. Voile carrée placée au-dessus du perroquet 2. Mât supportant cette voile Photo du haut : petit cacatois Photo du milieu : grand cacatois Photo du bas : cacatois de perruche |
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Cagnard | Toile pare-vent placée sur le côté d'une dunette, etc. | |
Calaison | Souvent synonyme de tirant d'eau. Cela désigne également la différence de tirant d'eau entre le bateau lège et en charge. | |
Caler | Action d'abaisser une des sections supérieures d'un mât. On cale parfois un mât de perroquet ou même de hune par gros temps pour réduire le poids des hauts | |
Canonner | Tirer au canon sur un objectif. Etymologie de canon | |
Cape | Mettre à la cape : manoeuvre extrême pour affronter un très gros temps, qui consiste à mettre le navire face au vent, pour lui permettre d'étaler la vague | |
Carcasse | Squelette d'une embarcation où l'on voit sa charpentente avant bordage. Ce terme est souvent utilisé pour désigner la coque désarticulée d'une épave. | |
Carène | Partie de la coque située sous la ligne de flottaison, aussi appelée oeuvres vives. | |
Cargue | Cordage servant à retrousser une voile contre sa vergue ou son mât (carguer) | |
Carguer | Replier les voiles autour de la vergue | |
Carré | 1. Salon des officers, sous le gaillard d'arrière ou la dunette. 2. Tout gréement comprenant au moins un mât entièrement muni de voiles carrées 3. Trois-, quatre-, cinq-mâts carré : navire dont tous les mâts sont entièrement munis de voiles carrées |
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Charnier | Réservoir d'eau douce | |
Charte-partie (ou chasse-partie) | Contrat passé entre le chef d'une expédition flibustière et ses matelots. Il prévoit les parts de prises et les indemnités de chacun. | |
Choquer | Diminuer la tension d'un cordage | |
Circumnavigation | Désigne un voyage maritime autour de la terre entière, ou d'une île, ou encore d'un continent. Au début du XVIe siècle, l'expédition du navigateur et explorateur portugais Fernand de Magellan, est la première à effectuer le tour de la Terre. Entre 1577 et 1580, l'anglais Francis Drake est le deuxième explorateur à faire une circumnavigation. Entre 1766 et 1768, le français Bougainville est le troisième navigateur français à réaliser le tour du monde en bateau. |
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Claire-voie | Panneau vitré sur une écoutille, donnant le jour et l'air à l'espace situé en dessous | |
Clinfoc | Foc très léger | |
Coiffer | Une voile carrée est coiffée lorsque le vent la frappe sur sa face avant. Un navire est coiffé par la mer lorsque sa poupe est recouverte par une lame | |
Contrebrasser | Brasser les vergues de manière à coiffer les voiles | |
Convoi | Le convoi est une réunion de bâtiments de commerce navigant ensemble et sous escorte armée en temps de guerre | |
Coque | C'est la partie du bateau sans ses mâts et équipements qui est au contact de l'eau. C'est l'élément flotteur rendu étanche grâce au calfatage et aux différents enduits utilisés tel le brai ou le goudron. | |
Corsaire | 1. Homme pratiquant la guerre de course 2. Navire pratiquant la guerre de course à titre privé, mais avec l'autorisation officielle de son gouvernement |
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Coupée | Ouverture pratiquée dans le pavois ou le bastingage pour permettre l'entrée ou la sortie du bord | |
Course (guerre de) | Opération de guerre contre le commerce maritime de l'ennemi | |
Cucurbite | Partie de la chaudière de l'alambic, qui servait à distiller l'eau de mer pour la rendre potable. | |
Déferler | Déployer, larguer les voiles | |
Déhaler | Déplacer un navire en le halant sur ses amarres | |
Démâter | Enlever le mât ou la mâture d'un navire. Perdre son mât. | |
Descente | Panneau d'entrée muni d'une échelle pour accéder à l'intérieur d'une coque | |
Drisse | Cordage servant à hisser une voile, une vergue | |
Drosse | Cordage raidi par l'intermédiaire d'un palan qui maintient une antenne contre le mât ou le milieu d'une basse-vergue. La drosse est parfois appelée « sourde » sur les tartanes. | |
Dunette | 1. Pont surélevé à l'arrière d'un bateau de guerre, au-dessus du gaillard d'arrière 2. Nom de ce gaillard sur un bateau de commerce |
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Ecoute | Cordage fixé au coin inférieur éloigné du mât d'une voile latine et servant à orienter celle-ci; cordage retenant les coins inférieurs d'une voile carrée à la vergue du dessous | |
Ecubier | Ouverture pratiquée dans la muraille d'un navire de chaque côté de l'étrave pour le passage de la chaîne d'ancre. | |
Embelle | Petite partie du navire située entre le gaillard d'avant et le gaillard d'arrière
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Embouquer | S'engager dans un chenal | |
Embraquer | Tirer sur un cordage pour le raidir, pour récupérer le mou | |
Empanner | 1. Sur les voiliers à voiles carrées : mettre en panne involontairement 2. Sur les voiliers à voiles auriques ou triangulaires : virer par vent arrière |
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Entrepont | Espace compris entre la cale (dont il est séparé par le faux-pont) et le premier pont continu au-dessus de la flottaison | |
Erre | Vitesse conservée par un navire qui n'est plus propulsé par ses voiles (ou son moteur) | |
Escadre | Flotille de 9 à 21 vaisseaux de ligne pouvant être accompagnée de frégates, sous les ordres d'un vice- ou contre-amiral et faisant généralement partie d'une armée | |
Espar | Longue pièce de bois effilée utilisée comme mât, vergue, bôme, etc. | |
Etoupe | Il s'agit de fragments de vieux cordages, de lin, de chanvre utilisés par les calfats afin de colmater les interstices entre les planches de la coque du navire. | |
Etrave | Pièce massive qui forme la limite avant de la carène d'un navire. | |
Ferler | Serrer étroitement la voile autour de la vergue après l'avoir carguée (dans le cas d'une voile carrée) | |
Fesses | Parties arrondies de l'arrière d'un navire au-dessus de la ligne de flottaison | |
Flibustier | (ou " frère de la côte ", du néerlandais " vrijbuiter ") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle. Le mot apparaît à la fin du XVIIè siècle (Furetière, 1690), mais il est usité depuis Dutertre en 1667. Ce mot se traduit par "freebooter" en anglais ; le sens littéral signifie "libre butineur". | |
Flottaison | · Plan qui divise la partie du navire qui est dans l'eau de celle qui est hors de l'eau. · Ligne de flottaison: ligne qui sépare la partie submergée de celle qui ne l'est pas. · Etat d'une monnaie dont on laisse varier le taux de change. |
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Foc | Voile d'étai triangulaire de l'avant photo du haut : grand foc photo du bas : petit foc En langage familier, l'argot des galères, pour désigner les voiles triangulaires : Antenne |
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Fourrure | Série de tours de fil goudronné enroulé autour d'une manoeuvre dormante | |
Fraîchir | Augmenter d'intensité (la brise, le vent) | |
Frapper | Attacher, fixer (un câble, un cordage, une poulie, un filin...) | |
Frère de la côte | Nom usuel donné aux premiers flibustiers et boucaniers par les chroniqueurs du XVIIè siècle. | |
Fret | Le fret désigne l'ensemble des marchandises transportées par mer, air et route. | |
Gabier | Matelot chargé du travail dans la mâture | |
Gaillard | Gaillard d'avant : pont surélevé à l'avant du navire. Gaillard d'arrière : pont au même niveau que le gaillard d'avant et situé à l'arrière du grand mât |
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Garcette | Bout de cordage souple de faible longueur utilisé notamment pour les bandes de ris | |
Gargousse | sac en serge, contenant la charge de poudre d'un canon | |
Gouvernail | Le gouvernail se compose de 2 pièces principales, réunies par des ferrures : la mèche qui est l'axe et le safran, surface immergée orientable qui transmet au bateau la direction à prendre. Cet ensemble est commandé par la barre qui peut être franche ou à roue. | |
Grand mât | Mât central d'un trois-mâts; mât d'arrière d'une goélette ou d'un brick; mât d'avant d'un ketch En langage familier, l'argot des galères : Maître-arbre. |
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Grand-voile | Voile carrée inférieure du grand mât des gréements carrés ou voile principale des gréements auriques ou marconi | |
Gréement | Ensemble des cordages, manoeuvres, poulies qui servent à l'établissement et à la manoeuvre des voiles d'un bateau | |
Gréer | Garnir un bâtiment de vergues, voiles, cordages, poulies (ensemble qui constitue le gréement) | |
Guildive | Ancien mot français pour désigner le rhum. | |
Hauban / Galhauban | Hauban : 1. Chacune des manoeuvres dormantes servant à soutenir et à assujetir les mâts par le travers et par l'arrière 2. Câble servant à maintenir ou à consolider Galhauban : chacun des haubans capelés en tête de mât ou à la partie supérieure du mât (par opposition aux bas-haubans capelés sous les plus basses barres de flèche) |
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Haut-fond | Le fond désigne la profondeur de la mer. Un haut-fond (ou petit-fond) est un fond de peu de profondeur constituant un danger pour les navires | |
Hune | Plate-forme située près du sommet de la section inférieure d'un mât de voilier à gréement carré Photo du haut : petit hunier Photo du bas : grand hunier |
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Hunier | Voile située au-dessus de la basse-voile et la hune | |
Interlope | Se dit d'un navire engagé en concurrence illégale avec un commerce à monopole | |
Largue | Allure d'un navire lorsqu'il reçoit le vent à peu près par le travers | |
Lège | Se dit d'un navire qui n'a pas son chargement | |
Lettre de marque (ou lettre de course) | Document officiel autorisant le corsaire (et le flibustier qui se joint à une expédition légale) à courir contre tout ennemi déclaré du souverain qui la signe. En cas de défaite, le détenteur d'une lettre de course est considéré comme un combattant régulier. | |
Ligne de combat | C'est la disposition des postes d'une armée navale au moment du combat. Les navires au combat ne peuvent pas former des rangs ou des files sinon ils tireraient sur ceux de leur parti. Il doivent former des lignes espacées de 60 toises chacun (120 mètres) les uns des autres. |
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Lisse | Rambarde. Lisse de construction : poutre longitudinale de la coque d'un navire | |
Liston | Moulure en creux ou en relief courant toute la longueur de la muraille | |
Loch | Appareil servant à mesurer la vitesse apparente d'un navire | |
Lof | Côté d'un navire qui se trouve frappé par le vent | |
Longue-vue (ou lunettes d'approche) | Instrument optique monoculaire de vision éloignée inventé en 1608 par le Hollandais Hans Lippershey (1570-1619). Cet instrument est muni de lentilles grossissantes permettant d'obtenir une vision rapprochée des objets éloignés. Galilée fut le premier à utiliser la lunette d'approche en 1609 afin de faire des observations astronomiques. |
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Lumière (du canon) | Orifice du canon par lequel on enflamme la poudre. | |
Manoeuvre | 1. Se dit de tout cordage courant (mobile) ou dormant (fixe) faisant partie du gréement 2. Toute opération relative à la marche ou à l'évolution du navire |
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Marchepied | Cordage suspendu sous une vergue, etc., de telle façon que les gabiers, en y posant les pieds, soient à la bonne hauteur pour serrer la voile ou y prendre un ris | |
Matelot (matelotage) | Association d'un flibustier avec un jeune matelot, pour une expédition de fortune. Le mousse, qui s'engage à l'assister fidèlement, hérite de tous ses biens et de ses parts de prises en cas de disparition de son maître. | |
Mille marin | 1852 mètres | |
Misaine | Mât d'avant d'une goélette, d'un brick ou d'un voilier de plus de deux mâts Photo du haut : misaine Photo du bas : mât de misaine |
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Mitraille | Les mitrailles sont des projectiles antipersonnels | |
Mouillage | Manoeuvre effectuée par un navire pour laisser tomber à l'eau une ancre. | |
Muraille | Côté de la coque | |
Oeuvres mortes | Ensemble des structures qui forment la coque et situées au-dessus de la ligne de flottaison, à l'opposé des oeuvres vives qui sont en-dessous. | |
Oeuvres vives | Ensemble des structures qui forment la coque et situées sous la ligne de flottaison, à l'opposé des oeuvres mortes qui sont au-dessus. | |
Packet | Mot anglais désignant un navire de messagerie transportant du courier, des paquets et des passagers. Désigne aussi un navire rapide faisant une ligne régulière en carguant les basses voiles et en coiffant les voiles de l'avant | |
Panne (mettre en) | Arrêter un navire en carguant les basses voiles et en coiffant les voiles de l'avant | |
Panneau | Couverture en planches fermant une écoutille | |
Passerelle | Le sens du terme passerelle a évolué au fil des siècles. Il s'agit d'un élément permettant la communication entre le bateau et le quai. A l'origine c'était "la planche", ou "planchon". Puis son nom a évolué en "coupée" ou "échelle de coupée". Plus tard, à l'apparition de la propulsion mécanique au XIXè siècle, le terme a changé en "passerelle" (appelée aussi "timonerie"). D'un simple pont exposé aux intempéries et courant sur la largeur du navire, il est devenu au début du XXe siècle un local fermé et vitré (un abri de navigation) intégré aux superstructures du navire, mais le nom de passerelle est resté. |
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Pavillon | Le pavillon est un étendard visible de loin issé dans la mâture ou à la poupe d'un navire. Il permet d'identifier à jour la nation d'un navire, le rang de l'officier qui le commande ou bien de lire un message. » Tout sur le pavillon noir » Des informations complémentaires sur les pavillons |
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Pavois | Barrière disposée le long du bord d'un pont supérieur pour empêcher les gens de tomber par-dessus bord | |
Perroquet | Voile carrée située au-dessus du hunier Photo du haut : petit perroquet Photo du milieu : grand perroquet Photo du bas : perroquet de fougue |
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Perruche | Voile haute, carrée, s'établissant au-dessus des huniers | |
Pirate | (du grec " peiratès " qui signifie initialement "celui qui entreprend", "celui qui tente fortune") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court. Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde ! | |
Piraterie | Ensemble des actes commis en mer contre le droit des gens. Par extension, les romanciers du XIXè siècle se sont emparés de son symbole et la piraterie est devenue l'emblème de toutes les libertés, de la révolte à l'ordre établi. | |
Placard | Pièce de toile servant à rapiécer une voile | |
Pont | 1) C'est une partie de constuction du navire comprenant un ensemble de planche (ou de tôles) disposées de manière à former une surface d'un seul tenant couvrant le creux de la coque. 2) « Un pont de fortune » est un pont de bateaux destiné à faire traverser des hommes, animaux ou véhicules une rivière. 3) Les « apparaux de pont » sont les équipements sur le pont destinés à la conduite du navire et le chargement et déchargement de marchandises. 4à Le « pont de cordes » est un système utilisé par les marins permettant d'éviter les assaillants, venant à l'abordage, de parvenir sur le pont. Ce pont de cordes est tendu entre le château arrière et le gaillard d'avant. |
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Portemanteau | Bossoir d'embarcation | |
Poupe | Partie arrière d'un navire. Elle peut avoir de nombreuses formes (ronde, carrée, ...) et était très élevée dans la marine à bois mais aussi somptueusement décorée afin de montrer le prestige et d'impressionner les adversaires. |
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Prélart | Bâche goudronnée destinée à couvrir les panneaux pour les étanchéiser | |
Prise | Navire capturé ainsi que sa cargaison par les aventuriers. Le corsaire et le flibustier, lorsque ce dernier s'est engagé dans une expédition légale, doivent rétrocéder une part de la prise à l'Etat pour lequel ils se battent. | |
Projectile à rames multiples | Les projectiles ramés sont utilisés pour couper les manoeuvres et déchirer les voiles de l'ennemi | |
Quart | 1. Division du temps à bord par tranches de quatre heures 2. Période de service d'une bordée 3. Angle sous-tendant de 1/32e du tour d'horizon : 11°15' |
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Rabanter | Fixer un objet (voile, hamac, etc.) avec des rabans (filins) | |
Rang | Classification des navires de guerre en fonction de leur puissance | |
Radouber | Faire une révision générale du navire | |
Refouloir | Hampe servant à bourrer la charge au fond du canon | |
Ris | Bande horizontale dans une voile le long de laquelle on replie une partie de celle-ci pour en diminuer la surface; la partie repliée est nouée à l'aide de garcettes | |
Rouf | Petite superstructure érigée sur un pont supérieur, mais ne s'étendant pas d'un côté à l'autre du navire | |
Rouleau | Vague qui déferle simultanément sur une assez grande longueur | |
Sabord | Trou carré pratiqué dans la muraille d'un navire et servant d'embrasure de canon | |
Safran | Partie du gouvernail sur laquelle l'eau agit | |
Serrer | 1. Serrer une voile : la replier complètement sur sa vergue, son mât, etc., en la "saucissonnant" avec des tresses appeles rabans. 2. Serrer le vent : faire pointer le navire le plus près possible du vent |
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Sous le vent | Bord opposé à celui d'où vient le vent. (contraire : au vent) | |
Subrécargue | A bord du navire, représentant de l'armateur ou du propriétaire des marchandises transportées
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Tirant d'eau | Hauteur de carène mesurée de la quille à la flottaison. On dit aussi calaison : profondeur immergée du bateau. | |
Tonneau | 2,83 m3. Le tonneau était l'unité de mesure de capacité des navires d'époque. | |
Tribord | Côté droit du navire (voir bâbord) | |
Tromblon (ou espingole) | Le tromblon est une arme à feu portative utilisée aux XVIIè et XVIIIè siècles que l'on charge par la bouche, et dont le canon est évasé (en forme de trompette). | |
Vaisseau | Bâtiment de guerre de gros tonnage au XVIIe et XVIIIe siècle, très puissant et moyennement agile. Navire ayant au moins deux batteries complètes | |
Vaisseau de ligne | Vaisseau de guerre de premier et second rang des XVIIè-XVIIIè siècles ayant une puissance de feu lui permettant de prendre part au combat « en ligne » car ses ponts sont dotés de batteries d'artillerie de fort calibre. | |
Vergue | Pièce de bois cylindrique, effilée à ses extrémités et placée en travers d'un mât, pour soutenir et orienter la voile En langage familier, l'argot des galères : Brancards |
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Virer | 1. Amener à soi un cordage ou une chaîne au moyen d'un cabestan ou d'un treuil 2. Virer de bord est changer de direction de manière à ce que le navire reçoive le vent du bord opposé |
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Voile aurique | Voile de forme trapézoïdale | |
Voile barrée | Voile carrée inférieure du mât d'artimon des gréements carrés. | |
Voile carrée | Voile quadrangulaire dont le bord supérieur est horizontal et tenu par une vergue suspendue au mât par son centre; elle ne peut marcher qu'en recevant le vnt sur sa face arrière, mais ses deux chutes (côtés verticaux) peuvent être indifféremment au vent ou sous le vent, selon le côté d'où souffle le vent | |
Voile latine | Voile triangulaire qui fonctionne indifféremment en recevant le vent (selon le côté d'où il souffle) sur sa face tribord ou bâbord mais dont la chute (côté vertical) avant est toujours au vent et sa chute arrière toujours sous le vent | |
Voile marconi | Type de gréement très utilisé en yachting caractérisé par un mât à pible (d'une seule pièce) et une grand-voile triangulaire hissée avec une seule drisse |
Questions des internautes à propos des éléments liés à la marine
» Je me demandais si vous saviez où se trouvait le gouvernail sur un navire. Sur le pont ou sur le gaillard arrière ?» Je recherche des bouquins illustrés décortiquant les navires pirates usuels sous tous les angles, de l'ossature aux cordages
» Comment appelle-t-on la grosse pièce saillante à la proue d'un navire, qui sert à manoeuvrer l'ancre ?
» Les pirates pouvaient-ils orner leur bateau avec des vigures de proue ?
» Je cherche un croquis ou dessin contenant le nom de chaque voiles d'un navire ! Ou pourrais-je le trouver ?
» Je cherche ce qui fait tourner la barre de gouvernail. Pouvez-vous m'aider ?
» Comment les voiles tenaient au mât ?
» Quelle est la profondeur de la coque qui est dans l'eau sur un vaisseau de ligne ?
» Pourquoi y a t-il des roches au fond du bateau ?
» Je recherche un dessin légendé d'un galion pour mes élèves de CE1 qui lisent des histoires de pirates.
» Avez-vous un plan des différentes parties et voiles d'un brigantin ?
» Est-ce que les termes "gaillard" et "château" représentent la même partie d'un navire ?
» Comment s'appelle la petite porte pour laisser sortir les canons du bateau ?
» Comment se nomment les statues à l'avant d'un bateau ?
» L'avant du bateau c'est la proue. Quel est le nom de l'arrière du bateau ?
» J'aimerai savoir si les "trappes" qui servaient à glisser des rames pour faire avancer un bateau portaient également le nom de sabord ou s'agissait-il d'un terme particulier ?
» Comment appelle-t-on l'échelle, la partie qui fait lien entre le ponton et le pont du navire ?