Les questions que tout le monde se pose
à propos des pirates et corsaires
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Question de Andrea Macedo - 05.11.2023
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Comment les pirates pouvaient accoster dans un port sans se faire arrêter ? Quels étaient les repaires connus ? Merci ! Votre site est une corne d'abondance pour moi qui écrit un livre sur l'âge d'or de la piraterie !
R: Durant l'âge d'or de la piraterie, les ports tels que Nassau se transformaient en véritables paradis pour les plus audacieux et les plus redoutés pirates des mers. Ces havres de liberté étaient le théâtre de la plus extravagante débauche et du commerce le plus lucratif.
- Corruption endémique : Les gouverneurs les plus corrompus de l'histoire offraient aux pirates une impunité inégalée, acceptant des pots-de-vin massifs ou partageant directement dans les profits illicites des prises maritimes. C'est le cas entre le gouverneur Charles Eden (1673-1722) et le pirate Barbe-Noire.
- Lettres de marque : Les corsaires, munis de lettres de marque octroyées par les plus hautes autorités, naviguaient sous un voile de légitimité officielle, leur permettant de piller avec une sorte de bénédiction gouvernementale.
- Ports de libre-échange florissants : Nassau, un des plus prospères carrefours du commerce international de l'époque, offrait un marché noir florissant où les pirates vendaient le fruit de leurs rapines avec une facilité déconcertante.
- Communautés complices : Les communautés portuaires les plus accueillantes des Caraïbes bénéficiaient des retombées économiques, accueillant les pirates comme des héros locaux et participant à la grande fête des profits de la contrebande.
- Frontières maritimes indomptables: Avec des étendues d'eau gigantesques à surveiller, les marines nationales, même les plus puissantes, ne pouvaient espérer couvrir chaque crique et chaque baie, offrant ainsi aux pirates des interstices parfaits pour s'infiltrer et échapper à la capture avec une facilité déroutante.
- Lois maritimes obsolètes: L'absence de lois internationales maritimes cohérentes rendait la juridiction sur les pirates particulièrement complexe, leur permettant de naviguer vers une immunité quasi-totale sous l'égide de zones grises juridiques.
Les repaires de pirates les plus infâmes
- Nassau, le joyau de la couronne des refuges pirates, dont la notoriété dépassait toutes les frontières.
Edward Teach, mieux connu sous le nom de Barbe Noire, est probablement le pirate le plus célèbre associé à Nassau. La ville était également un bastion pour Charles Vane, Anne Bonny, Mary Read, Benjamin Hornigold, Stede Bonnet et Jack Rackham, connu sous le nom de Calico Jack. - Port Royal en Jamaïque, un emporium de richesse et de vice avant sa destruction spectaculaire par un tremblement de terre dévastateur en 1692.
Henry Morgan, l'un des plus célèbres boucaniers de tous les temps, avait fait de Port Royal sa base d'opérations et le point de départ de ses expéditions contre les Espagnols. Nombreux autres célèbres pirates y ont passé du temps tels que Barbe-Noire, Edward Low, Ann Bonny, Mary read, Jack Rackham, L'Olonnais, Samuel Bellamy, William Kidd, Olivier Levasseur dit La Buse, Bartholomew Roberts, ... - L'île de Tortuga (l'île de la Tortue) et Port-de-Paix, qui se dressaient comme les phares de la piraterie française et des boucaniers, des figures presque mythiques de la flibuste.
Les plus célèbres pirates de l'océan Indien, tels que William Kidd, le français François l'Olonnais, enry Morgan, Pierre Le Grand, Michel le Basque ont trouvé un refuge loin des regards indiscrets des impérialistes. -
Madagascar, qui évolua pour devenir le repaire le plus légendaire des pirates de l'océan Indien, tel que Olivier Levasseur dit La Buse, mais aussi Adam Baldridge, Thomas Tew et John Taylor, un lieu d'histoires et de légendes sans égal.
- New Providence, avant l'ascension de Nassau, était un nid de liberté sauvage et de richesses où pirates et corsaires partageaient leurs cartes et leurs rumeurs de trésors cachés.
Benjamin Hornigold, Charles Vane, Caliko Jack, Anne Bonny, Mary Read, Stede Bonnet et le fameux Edward Teach, avant qu'il ne devienne Barbe Noire, ont fait de New Providence une place forte pour les pirates au début du XVIIIe siècle. - Île de la Vache en Haïti, un sanctuaire moins connu mais crucial, offrait un accueil chaleureux aux forbans et aux renégats de la mer des Caraïbes.
Ce fut un refuge pour Henry Morgan et plus tard pour des figures comme Christopher Myngs et John Coxon, qui l'utilisèrent comme base pour leurs opérations de piraterie et leurs raids contre l'empire espagnol. - Les Côtes de Barataria près de la Nouvelle-Orléans, dirigées par le célèbre Jean Lafitte, étaient un marché de contrebande où tout pouvait être acheté, vendu, ou échangé, hors de la portée des lois des hommes.
Jean Lafitte, avec son frère Pierre, a dirigé un réseau de contrebande et de piraterie dans ce domaine marécageux et était connu pour son ingéniosité et son audace.
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