Les questions que tout le monde se pose
à propos des pirates et corsaires
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Les 20 dernières Questions/Réponses
Quelle est la hauteur du grand mât du BATEAU PIRATE du film Pirates de POLENSKI en 1986 ?
R:
La hauteur du grand mât est de 38 mètres.
Roman Polanski voulait une réplique réelle d'un galion à l'échelle 1, ce qui lui a coûté 8 millions de dollars avec 2000 ouvriers à travailler dessus pendant 1 an sur le chantier naval de Menzel Bourguiba au port El Kantaoui en Tunisie.
Voici quelques autres informations techniques à propos du « Neptune » :
Longueur : 62 m
Largeur hors tout : 16,40 m
Hauteur : 38 m
Tirant d'eau 2,2 m
Poids 1500 tonnes
Surface de voiles : 4500 m2
Gréement : 11 tonnes = 20 km
Bois utilisé : Iroko
Ponts : 3
Début de la construction : avril 1984
Fin de la construction : mars 1985
Nombre d'ouvriers nécessaires : 2 000
Puissance des moteurs auxiliaires : 400 CV
Vitesse en voile : 5 noeuds
Vitesse en moteur 3 noeuds
coût : 8,2 millions de dollars
Voir aussi
» Savez-vous où se trouve le Neptune, le galion du film Pirates de Roman Polanski ? Existe-t-il toujours ? Peux-t-on le visiter ?
» Est-il vrai que le film Pirates de Polanski eut un tournage très difficile ?
» Pourquoi Polanski n'a pas tourné pirates 2, la fin du premier suggère une suite.
Existait-il des pirates qui ne croyaient pas aux légendes et malédictions de la mer ?
R:
C'est une question très intéressante à propos des pirates non superstitieux.
Bien que la grande majorité des pirates aient effectivement été connus pour leurs croyances superstitieuses, il est tout à fait probable que certains équipages ou individus aient été moins enclins à ces croyances. Mais il est difficile de répondre à cette question car les récits historiques détaillés sur les croyances spécifiques de chaque équipage pirate sont très rares.
Mais il y a quelques points tout de même intéressants à considérer :
- Les pirates éduqués : certains pirates, notamment ceux qui avaient reçu une éducation avant de se tourner vers la piraterie, pouvaient être moins superstitieux.
Un bon exemple est William Kidd, qui était pirate mais aussi corsaire, était connu pour être relativement instruit. - Capitaines rationnels : certains capitaines pirates célèbres, comme Bartholomew Roberts (connu sous le nom de "Black Bart"), étaient réputés pour leur intelligence et leur approche rationnelle. Bien qu'il n'y ai pas de preuves directes de son scepticisme envers les superstitions, son comportement général suggère qu'il était moins enclin aux croyances irrationnelles.
- Influence des Lumières: À la fin de l'âge d'or de la piraterie (début du 18e siècle), les idées des Lumières commençaient à se répandre. Il est possible que certains pirates aient été influencés par ces nouvelles façons de penser, remettant en question les superstitions traditionnelles. Evidemment, cela concerne les pirates qui étaient éduqués, donc bien souvent des corsaires reconvertis.
Pour information, L'Influence des Lumières fait référence à l'impact du mouvement intellectuel et philosophique connu sous le nom de "Siècle des Lumières" ou simplement "Les Lumières", qui a émergé en Europe de 1715 à 1789. Les principaux aspects de ce mouvement :- la Raison : l'utilisation de la raison et de la logique pour comprendre le monde.
- le Progrès : La croyance que la société peut s'améliorer grâce à la connaissance.
- la Liberté : L'importance des libertés individuelles et collectives.
- la Tolérance : Le respect des différences, notamment religieuses.
Les figures importantes telles que Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Locke, Hume et Kant qui sont des penseurs des Lumières ont ont remis en question les traditions, les superstitions et l'autorité établie, notamment celle de l'Église et de la monarchie absolue.
Ils ont influencé les sciences, la politique, l'éducation et la religion. - Diversité des équipages : Les équipages pirates étaient en majorité composés de personnes de différentes origines et cultures. Cette diversité pourrait avoir conduit à une remise en question des superstitions spécifiques à certaines cultures.
Attention, il est important de noter que la plupart de nos connaissances sur les superstitions des pirates proviennent de récits romancés ou de sources secondaires, ce qui peut avoir exagéré certains aspects de leurs croyances ! Rappelez-vous, L'île au Trésor de Stevenson...
Voir aussi
» La page dédiée sur les superstitions et croyances des marins» L'objet placé sous le grand-mât à la construction d'un navire
Dans Pirates des Caraïbes 5, le jeune Jack Sparrow devient capitaine et reçoit des autres pirates leurs effets personnels (épée, tricorne... objets qu’il accrochera dans ses cheveux). Était-ce une tradition au temps des pirates après l'élection d'un nouveau capitaine ?
R:
La scène du film "Pirates des Caraïbes 5", dans laquelle le jeune Jack Sparrow reçoit divers objets emblématiques de la part des autres pirates après être devenu capitaine, est une interprétation artistique particulièrement romancée et captivante de la vie des pirates.
Les films de la série "Pirates des Caraïbes" s'inspirent de l'âge d'or de la piraterie et incorporent certains éléments historiques, mais ils le font avec une grande liberté créative et une touche de magie cinématographique, pour vous motiver à aller voir le film ^^.
Dans la réalité, la vie des pirates était souvent très différente et variée d'un équipage à l'autre. Ces derniers étaient réputés pour leur organisation démocratique remarquable, où les capitaines étaient généralement élus par l'équipage et pouvaient être destitués de la même manière. Toutefois, il n'existe pas de documentation historique affirmant qu'il était coutume d'offrir des objets symboliques au nouveau capitaine suite à son élection.
Les pirates avaient l'habitude de partager leurs butins de manière relativement équitable, selon des règles précises définies au sein de chaque équipage. Le capitaine recevait certes une part légèrement supérieure à celle de l'équipage ordinaire, mais cette part était clairement déterminée par les articles du navire, qui constituaient une sorte de contrat ou de code de conduite accepté par tous.
En quelles matières étaient faits les boulets de canons et autres armes de pirates ?
R:
Les boulets de canon et autres munitions utilisées par les pirates et les marins durant l'âge de la piraterie étaient principalement fabriqués en fer ou en fonte.
Voilà un aperçu des matériaux et types de munitions utilisés, ainsi qu'un tableau plus bas.
- Boulets de canon en fer ou en fonte : le choix de ces matériaux s'explique par leur densité élevée, permettant aux boulets de percer efficacement les coques en bois des navires ou de causer des dégâts importants aux structures et à l'équipage. Le fer et la fonte étaient abondants et relativement faciles à mouler dans les formes désirées.
- Mitrailles : un assortiment de petits objets en métal, tels que des clous, des éclats de métal, et des balles de mousquet, était parfois chargé dans les canons pour être utilisé comme un grand fusil à chevrotine contre l'équipage ennemi à courte distance.
- Boulets chaînés ou barrots : ces projectiles étaient composés de deux petits boulets reliés par une chaîne ou une barre en fer. Ils étaient utilisés spécifiquement pour endommager les mâts, les voiles et le gréement, réduisant ainsi la capacité de manœuvre du navire ennemi.
- Boulets ramés : il s'agissait de plusieurs petits boulets de canon ou morceaux de métal liés ensemble par une chaîne ou une barre. Lorsqu'ils étaient tirés, ces boulets s'écartaient, causant des dégâts étendus aux voiles, aux gréements, et pouvant même blesser plusieurs membres de l'équipage en une seule salve.
- Boulets enflammés ou incendiaires : bien que moins courants, certains boulets étaient chauffés au rouge avant d'être tirés dans l'espoir de mettre le feu au navire ennemi.
- Boulets explosifs : utilisés plus tardivement et moins fréquemment par les pirates, ces boulets contenaient une petite quantité de poudre à canon et étaient conçus pour exploser après avoir été tirés, causant des dégâts supplémentaires.
Ces munitions étaient choisies en fonction de l'objectif spécifique de l'attaque, que ce soit pour infliger des dégâts structurels au navire ennemi, neutraliser son équipage, ou entraver sa capacité à naviguer.
Les pirates utilisaient une variété d'armes fabriquées à partir de différents matériaux, principalement du métal. Voici un aperçu des matériaux utilisés pour les armes les plus courantes chez les pirates :
- Épées et Sabres : ces armes étaient principalement forgées en acier. Les lames nécessitaient un matériau capable de retenir un tranchant aiguisé tout en étant suffisamment flexible pour ne pas se briser lors des combats. L'acier, alliage de fer et de carbone, offrait ces propriétés.
- Pistolets et Mousquets : les canons de ces armes à feu étaient fabriqués en fer ou en acier. Les parties mécaniques, comme le mécanisme de détente et le chien, étaient également en métal, tandis que les crosses étaient généralement en bois.
- Haches et Couteaux : les lames étaient typiquement en acier pour maintenir un bon tranchant, avec des manches en bois ou en métal pour les haches, et souvent en bois, en corne ou en os pour les couteaux.
- Accessoires et Outils : d'autres outils et accessoires, tels que les piques, les grappins, et les outils de navigation, étaient principalement fabriqués en fer ou en acier, avec des manches en bois pour certains outils.
Les matériaux comme le fer et l'acier étaient privilégiés pour la fabrication d'armes et d'outils en raison de leur durabilité, de leur résistance et de leur capacité à être aiguisés pour obtenir des tranchants efficaces. Ces matériaux étaient essentiels pour assurer la survie et l'efficacité des pirates dans leurs raids et leurs combats.
Un tableau récapitulatif trié par date de création des différents types de boulets utilisés dans la navigation.
Type de boulet | Date de création approximative | Pays utilisant cette technologie | Puissance de ravage (1=mini, 10=maxi) | Intervalles du poids des boulets (kg) |
---|---|---|---|---|
Boulets de canon en fer ou en fonte | 14e siècle | Europe | 7 | 2 - 18 |
Mitrailles | 15e siècle | Europe | 5 | 0.1 - 1 (par balle) |
Boulets chaînés ou barrots | 16e siècle | Europe | 8 | 4 - 9 (par boule) |
Boulets ramés | 17e siècle | Europe | 6 | 3 - 8 |
Boulets enflammés ou incendiaires | 17e siècle | Europe | 9 | 0.5 - 2 (par projectile) |
Boulets explosifs | 19e siècle | Monde | 10 | 5 - 13 |
Voir aussi
» Je souhaiterais savoir quand les pirates ont commencé à utiliser des pistolets ?» Comment s'appelle la petite porte pour laisser sortir les canons du bateau ?
» Pourriez-vous m'expliquer comment s'y prenaient les pirates pour charger les canons ?
» Est-il possible de trouver des pistolets à silex en état de marche ?
» Pouvez-vous créer des combats au sabre entre pirates avec l'IA Midjourney en suivant les différents mouvements artistiques de la peinture ainsi que des auteurs de BD connus ?
Combien de temps fallait-il pour réparer un bateau lourdement endommagé à la coque ou aux voiles après une attaque ? Ceci dans le cadre de l'écriture d'un livre mi-historique, mi-fantastique.
R: La durée nécessaire pour réparer un bateau lourdement endommagé après une attaque dépend de multiples facteurs cruciaux, tels que l'époque envisagée, les matériaux disponibles, la sophistication de la technologie de construction navale de l'époque, l'ampleur des dommages, ainsi que les installations et l'expertise disponibles pour les réparations !
Antiquité et Moyen Âge
Durant ces ères anciennes, où les bateaux étaient principalement façonnés en bois, les réparations pouvaient être relativement rapides pour des dommages mineurs. Cependant, pour des dommages majeurs à la coque ou la perte de voiles après une attaque, les travaux nécessitaient souvent des semaines, voire des mois d'efforts inlassables. La disponibilité de matériaux tels que le bois de qualité, les cordages robustes, les voiles résistantes, et surtout, la présence d'artisans hautement qualifiés, était déterminante. Dans certains cas, si les dégâts étaient excessivement graves, il était plus judicieux de construire un nouveau navire plutôt que de s'atteler à des réparations laborieuses.
Renaissance jusqu'au 18e siècle
À cette période, marquée par des avancées remarquables en construction navale, les chantiers navals étaient devenus des pôles d'excellence équipés pour entreprendre des réparations importantes. Malgré cela, les réparations majeures exigeaient toujours de nombreux mois. La coque pouvait être restaurée en remplaçant les sections endommagées par du bois neuf et en calfatant les interstices avec une précision méticuleuse. Les voiles déchirées nécessitaient d'être soigneusement rapiécées ou entièrement remplacées, un processus pouvant s'étirer en longueur en fonction de la taille imposante du navire et de la disponibilité des matériaux précieux.
19e siècle jusqu'au début du 20e siècle
L'avènement du fer et de l'acier dans la construction navale a introduit une révolution, transformant les modalités de réparation. Bien que le travail sur des coques métalliques puisse être techniquement plus exigeant, la robustesse de ces matériaux conférait aux navires une résilience supérieure face aux dommages.
Néanmoins, les réparations substantielles requéraient l'accès à des chantiers navals spécialement équipés pour le travail métallurgique, avec des durées de réparation s'étendant sur plusieurs mois, selon l'étendue des dégâts.
Facteurs Influents
- Localisation : La proximité avec un chantier naval de premier plan pouvait significativement accélérer le processus de réparation.
- Technologie et matériaux : L'adoption de techniques de construction navale avant-gardistes et l'utilisation de nouveaux matériaux innovants avaient un impact direct sur la réduction du temps de réparation.
- Nature des dommages : Les dommages compromettant des parties vitales du navire, telles que la quille ou les structures fondamentales de la coque, requéraient des interventions plus complexes et plus longues.
- Disponibilité des ressources : Une disponibilité immédiate de matériaux de haute qualité et d'artisans d'exception pouvait grandement optimiser les délais de réparation.
Dans un contexte mi-historique, mi-fantastique, vous avez l'opportunité d'adapter ces éléments à la trame de votre récit, en intégrant, par exemple, des méthodes de réparation magiques ou des matériaux fictifs d'une efficacité extraordinaire, qui pourraient révolutionner le temps nécessaire à la réparation des navires.
D'autres questions/réponses relatives à la réparation des navires
- Comment faisait l'équipage pour réparer un trou de boulet dans la coque de leur bateau ? Le faisaient-ils pendant le combat ? Merci
- Où les pirates réparaient leurs bateaux après avoir été abimés par des canons ?
- Comment appelle-t-on les ouvriers qui préparent les voiles du bateau ?
Les Espagnols étaient-ils les seuls ennemis des pirates des Caraïbes ? Les bateaux espagnols arrivaient-ils à approcher des Antilles, voire y poser les pieds, ou se faisaient-ils attaquer avant d'y arriver ?
R: Les Espagnols n'étaient certainement pas les seuls ennemis redoutables des pirates dans les Caraïbes. La période illustre, connue sous le nom d'Âge d'Or de la Piraterie, qui a embrassé le début du 17ème siècle jusqu'au début du 18ème siècle, a vu des pirates, des corsaires et des flibustiers opérer avec audace dans les eaux tumultueuses des Caraïbes. Ces groupes ne se contentaient pas d'attaquer les navires espagnols, mais aussi ceux d'autres puissances européennes éminentes, comme les Anglais, les Français et les Hollandais, selon les alliances et les conflits fluctuants du moment.
Les navires espagnols, chargés de précieuses cargaisons comprenant souvent de l'or, de l'argent et d'autres trésors inestimables pillés dans le Nouveau Monde, étaient des cibles particulièrement convoitées pour les pirates et les corsaires. En réponse, les Espagnols ont déployé des mesures de protection robustes pour leurs navires et leurs précieuses routes commerciales.
Le système de convois, ou flottes (les Flotas), se distingue comme l'une de ces stratégies ingénieuses. Les navires espagnols naviguaient souvent en groupes serrés et étaient escortés par des navires de guerre imposants pour se défendre contre les assauts des pirates et les ennemis européens.
Quant à l'approche et l'accostage aux Antilles par les Espagnols, ils ont incontestablement réussi à établir de solides colonies dans cette région stratégique, y compris sur des îles majeures comme Cuba, Hispaniola (aujourd'hui Haïti et la République dominicaine), Porto Rico, et d'autres. Ces colonies se sont révélées être des centres vitaux pour l'exploitation des ressources et le commerce florissant. Les Espagnols ont érigé des fortifications impénétrables pour protéger leurs ports et leurs colonies contre les attaques incessantes des pirates et des nations rivales.
Malgré la menace constante que représentaient les pirates, les navires et les colonies espagnoles ont réussi, dans une large mesure, à maintenir leur présence dominante et à défendre vigoureusement leurs intérêts dans les Caraïbes.
Quelle est la différence entre un pirate et un corsaire ?
R: C'est une question souvent posée et il y a effectivement de nombreuses différences, tant en terme de légitimité et de statut juridique.
Pirates : Les pirates étaient des hors-la-loi maritimes qui opéraient en dehors de toute loi, attaquant des navires et des établissements côtiers à travers les océans pour leur propre profit, tuant sans distinction de nationalité, sans autorisation ni reconnaissance d'un État. Leur action était considérée comme illégale et sujette à des sanctions sévères.
Quelques pirates célèbres :
- Le britannique Edward Teach, dit Barbe Noire
- Le français Olivier Levasseur dit La Buse
- Le britannique Bartholomew Roberts dit Le Baronnet Noir
- L'écossais William Kidd
- La chinoise Ching Shih
Corsaires : Les corsaires, en revanche, étaient des navigateurs privés qui obtenaient des lettres de marque de la part d'un gouvernement ou d'un roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti).
Ces documents les autorisaient à attaquer et à piller exclusivement les navires d'États ennemis en temps de guerre, agissant comme une force auxiliaire de la marine militaire de leur pays.
Les biens capturés étaient souvent partagés entre l'équipage, le propriétaire du navire, et le gouvernement qui avait accordé la lettre de marque. Les corsaires étaient donc légalement reconnus par les gouvernements qui les employaient.
Si les corsaires sont capturés, ils exhibent leurs lettres de marques, ce qui leur assure le sort de prisonnier de guerre et leur évite la corde.
Quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates. D'où cette question de différence entre le pirate et le corsaire !
Il est à noter que la piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant seulement trois siècles, du XVIe au XIXe siècle.
Quelques corsaires célèbres :
- Le français Robert Surcouf
- Le français René Duguay-Troüin
- Le britannique Sir Francis Drake
- Le français Jean Bart.
Voici un tableau récapitulant les principales différences entre les pirates et les corsaires du XVIIe siècle suivant des critères très précis :
Les différences entre pirates et corsaires |
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---|---|---|
Légalité et Reconnaissance Internationale |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Légitimité internationale | Non reconnus internationalement. | Parfois reconnus par des traités internationaux. |
Type d'autorisation | Opèrent sans aucune autorisation légale. | Détenteurs de lettres de marque émises par des gouvernements. |
Statut juridique | Considérés comme criminels partout. | Reconnus comme combattants légaux dans les pays qui les emploient. |
Reconnaissance par des nations étrangères | Aucune reconnaissance. | Reconnus et parfois respectés par des nations étrangères comme des acteurs légitimes en temps de guerre. |
Droit maritime applicable | Ne suivent aucun code de droit maritime. | Opèrent sous les règles du droit maritime international. |
Objectifs et Financement |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Objectifs | Visent le profit personnel à travers des actes de brigandage. | Ont des objectifs politiques ou gouvernementaux, en attaquant les ennemis de l'État. |
Financement | Autofinancés par leurs pillages. | Reçoivent parfois un soutien financier ou matériel de la part des gouvernements. |
Implication dans le commerce international | Perturbent le commerce international par leurs actes de piraterie. | Peuvent être utilisés stratégiquement pour impacter le commerce ennemi en temps de guerre. |
Implication dans les affaires politiques | Généralement pas impliqués directement dans la politique. | Peuvent être un outil politique, utilisés par les États dans des conflits internationaux. |
Législation spécifique ciblant les activités | Visés par des lois antipiraterie dans de nombreux pays. | Protégés par des lois spécifiques pendant leur service en temps de guerre. |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Cadre opérationnel | Opèrent de manière indépendante, sans affiliation nationale ou gouvernementale. | Agissent sous l'autorité d'un gouvernement, avec des missions spécifiques. |
Période d'activité | Activité en continue et indépendante des déclarations de guerre. | Activité généralement limitée aux périodes de guerre officiellement déclarées. |
Cible des attaques | Attaquent tout navire ou cible côtière pour le butin, sans discrimination. | Se concentrent sur les navires marchands ou militaires des États ennemis. |
Accès aux ports | Souvent interdits d'accès aux ports en raison de leur statut criminel. | Ont accès aux ports alliés et neutres pour se ravitailler et vendre leurs prises. |
Usage de pavillons | Utilisent souvent de faux pavillons pour tromper leurs victimes. | Naviguent sous le pavillon de leur nation ou de leur employeur. |
Stratégies de combat | Emploient des tactiques opportunistes, adaptées à chaque rencontre. | Utilisent des stratégies plus formalisées, souvent avec un soutien logistique. |
Types de navires utilisés | Utilisent tout type de navire pratique pour leurs opérations. | Opèrent sur des navires spécifiquement équipés pour la course. |
Relations Humaines et Sociales |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Partage des butins | Partagent le butin selon des accords préétablis au sein de l'équipage. | Le partage du butin est réglementé par des contrats, incluant souvent une part pour l'État. |
Traitement des prisonniers | Le traitement varie en fonction du tempérament du capitaine pirate et de l'image qu'il veut projeter. | Soumis à des règles plus formelles, semblables au traitement des prisonniers de guerre. |
Relations avec les populations locales | Leurs interactions peuvent aller de la coopération à la coercition. | Ont souvent des relations réglementées avec les populations locales, surtout dans les ports alliés. |
Recrutement de l'équipage | Recrutement basé sur le volontariat, avec une forte emphase sur l'égalité. | Recrutement plus formel, souvent encadré par des contrats, avec des rôles définis. |
Rôles et hiérarchie à bord | Structures relativement démocratiques, avec des capitaines élus par l'équipage. | Hiérarchie plus formelle et militarisée, reflétant l'organisation de leur commanditaire. |
Conséquences et Perception |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Conséquences en cas de capture | Risque d'exécution ou de sévères peines de prison. | Traités comme des prisonniers de guerre, selon les conventions de l'époque. |
Représentation culturelle et perception publique | Souvent romantiques mais vus négativement comme des criminels. | Vus comme des héros ou des patriotes par leur nation d'origine. |
Rôle dans les conflits historiques | Généralement marginaux dans les grands conflits. | Jouent parfois un rôle clé dans les stratégies navales nationales. |
Impact sur le commerce maritime | Considérés comme une menace majeure pour le commerce. | Utilisés pour cibler spécifiquement le commerce ennemi, avec un impact stratégique. |
Expertise Maritime |
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Critères | Pirates | Corsaires |
Techniques de navigation | Excellents navigateurs, capables d'opérer sur de longues distances. | Également compétents, avec un accès à des informations et des cartes de meilleure qualité. |
Contribution à l'exploration maritime | Contribution indirecte par la découverte de routes cachées ou de refuges. | Contribution plus directe à travers des missions d'exploration commanditées. |
Attitude envers les traités internationaux | Ignoraient ou violaient les accords internationaux. | Opéraient dans un cadre légal défini par des traités. |
Qui sont les pirates d'aujourd'hui ?
R:
Les pirates d'aujourd'hui, loin de l'image romantique du bandit des mers avec un tricorne, incarnent une menace moderne, sophistiquée et diverse. Ils se répartissent principalement en deux catégories:
- les pirates maritimes,
- les pirates informatiques,
Chacun avec ses propres méthodes, motivations et «terrains de jeu».
Les Pirates Maritimes dans le Monde Moderne
Les pirates maritimes contemporains, tout en s'inspirant de leurs prédécesseurs historiques, ont adapté leurs pratiques aux conditions actuelles. Ils ciblent principalement des navires de commerce, de pêche, et des bateaux de plaisance, opérant souvent dans des régions spécifiques qui constituent leur "bassin de vie". Ainsi, le golfe de Guinée est connu pour sa piraterie nigériane, tandis que les côtes somaliennes abritent des pirates somaliens.
Ces pirates modernes ont des objectifs variés : ils peuvent chercher à voler du matériel, s'emparer de cargaisons ou négocier des rançons pour la libération des navires ou des équipages capturés. Le phénomène a atteint son apogée en 2003 puis en 2011, avec 445 actes de piraterie recensés par le MICA Center. Entre 2005 et 2012, des sommes astronomiques ont été versées en rançons, finançant ainsi un large éventail d'activités criminelles à l'échelle mondiale.
Cependant, les efforts internationaux pour lutter contre la piraterie maritime ont porté leurs fruits. Les mesures telles que le renforcement des marines riveraines, la protection des zones de mouillage, et l'emploi d'entreprises de sécurité privées ont considérablement réduit les incidents. En 2022, le nombre d'incidents a chuté à environ 300, soit une diminution significative par rapport au pic de 2011.
Les Hackers : Nouvelle Génération de Pirates
Le développement de l'informatique et de l'Internet a donné naissance à une nouvelle forme de piraterie : le piratage informatique. Les hackers, initialement perçus comme des passionnés de technologie prônant la liberté d'information, ont évolué en une communauté diverse, avec des objectifs et des méthodes variés.
Hacktivisme et Cyberconflits
Des groupes comme Anonymous incarnent l'hacktivisme, utilisant leurs compétences en piratage pour promouvoir la liberté d'expression et l'ouverture d'Internet. Ils ciblent des organisations qu'ils jugent contraires à leurs valeurs, comme l'Église de Scientologie ou certains gouvernements. Leur action a atteint un niveau international en 2022, lorsqu'ils ont déclaré une "cyberguerre contre la Russie", divulguant des données sensibles en réponse à l'invasion de l'Ukraine.
Le Ransomware : Une Menace Croissante
Le piratage informatique prend également une forme plus malveillante avec les ransomwares. Ces logiciels malveillants, qui bloquent l'accès aux données d'une organisation jusqu'au paiement d'une rançon, ont touché de nombreuses entreprises, institutions de santé et collectivités locales. En France, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information a recensé 109 cas de ransomware en 2022. Les montants exigés peuvent atteindre plusieurs millions d'euros, mettant en péril la stabilité financière et opérationnelle des organisations touchées.
Pour faire face à ces menaces, des "white hat hackers" sont employés par des entreprises et des organismes d'État. Ces experts en sécurité informatique sont chargés de s'introduire dans les systèmes pour en trouver les failles, les corrigeant avant que les pirates malintentionnés ne puissent les exploiter.
Intelligence Artificielle : Le Nouvel Allié des Pirates Numériques
L'intelligence artificielle (IA) marque un tournant décisif dans la piraterie informatique, conférant aux hackers un pouvoir sans précédent. Utilisant des algorithmes avancés, les cyberpirates orchestrent des attaques ciblées et automatisées, rendant la détection et la prévention plus ardues pour les défenseurs numériques.
A l'ère des nouveaux outils tels que ChatGPT (OpenAI), Claude, Google Bard, Grok (Elon Musk), l'I.A. permet non seulement d'améliorer l'efficacité des attaques de piratage mais ouvre également la voie à des stratégies inédites, comme l'apprentissage automatique pour déceler les failles de sécurité ou la génération de logiciels malveillants qui s'adaptent pour échapper aux mesures de protection. Cette nouvelle ère de la cybercriminalité exige une riposte tout aussi sophistiquée, où les "white hat hackers" s'arment aussi d'IA pour anticiper et neutraliser les menaces émergentes.
Impact Économique et Sécuritaire de la Piraterie Moderne
L'impact de la piraterie moderne, qu'elle soit maritime ou informatique, est considérable et multidimensionnel, affectant non seulement l'économie mondiale mais aussi la sécurité internationale.
Impact Économique
La piraterie maritime perturbe le commerce international et les chaînes d'approvisionnement. Les coûts associés aux rançons, aux pertes de cargaison, et aux mesures de sécurité renforcées se répercutent sur l'économie mondiale. De même, le piratage informatique, en particulier les ransomwares, engendre des pertes financières importantes pour les entreprises et institutions touchées. Ces attaques peuvent entraîner des perturbations opérationnelles majeures, des pertes de données sensibles et des coûts de réparation élevés.
Sécurité et Réponses Politiques
Sur le plan de la sécurité, les pirates maritimes et informatiques posent des défis uniques. La piraterie maritime nécessite une réponse internationale coordonnée, impliquant la surveillance maritime, la législation internationale, et la coopération entre les forces navales. Pour la cyberpiraterie, la réponse est plus complexe, impliquant la sécurisation des infrastructures numériques, la législation sur la cybersécurité, et la collaboration entre les agences de sécurité nationales et internationales.
Vers une Solution Globale et Durable
La lutte contre les différentes formes de piraterie nécessite une approche globale et multidisciplinaire. Cela implique non seulement des mesures de sécurité renforcées et une coopération internationale, mais aussi des efforts pour s'attaquer aux racines du problème, comme la pauvreté et le manque d'opportunités, qui alimentent souvent la piraterie maritime. Dans le domaine du cyberespace, cela implique une sensibilisation accrue à la cybersécurité, le développement de technologies de sécurité robustes, et la formation des utilisateurs et des professionnels.
Conclusion
Les pirates d'aujourd'hui, qu'ils opèrent en mer ou dans le cyberespace, ont su s'adapter aux nouvelles réalités mondiales, présentant ainsi des défis complexes et en constante évolution. Leur capacité à innover et à exploiter les failles, qu'elles soient physiques ou numériques, nécessite une vigilance continue et une réponse globale pour protéger à la fois notre économie et notre sécurité. Leurs actions, bien que diverses dans leurs méthodes et motivations, reflètent une réalité universelle : la nécessité de réponses innovantes et collaboratives pour combattre efficacement ces menaces modernes.
Comment les pirates pouvaient accoster dans un port sans se faire arrêter ? Quels étaient les repaires connus ? Merci ! Votre site est une corne d'abondance pour moi qui écrit un livre sur l'âge d'or de la piraterie !
R: Durant l'âge d'or de la piraterie, les ports tels que Nassau se transformaient en véritables paradis pour les plus audacieux et les plus redoutés pirates des mers. Ces havres de liberté étaient le théâtre de la plus extravagante débauche et du commerce le plus lucratif.
- Corruption endémique : Les gouverneurs les plus corrompus de l'histoire offraient aux pirates une impunité inégalée, acceptant des pots-de-vin massifs ou partageant directement dans les profits illicites des prises maritimes. C'est le cas entre le gouverneur Charles Eden (1673-1722) et le pirate Barbe-Noire.
- Lettres de marque : Les corsaires, munis de lettres de marque octroyées par les plus hautes autorités, naviguaient sous un voile de légitimité officielle, leur permettant de piller avec une sorte de bénédiction gouvernementale.
- Ports de libre-échange florissants : Nassau, un des plus prospères carrefours du commerce international de l'époque, offrait un marché noir florissant où les pirates vendaient le fruit de leurs rapines avec une facilité déconcertante.
- Communautés complices : Les communautés portuaires les plus accueillantes des Caraïbes bénéficiaient des retombées économiques, accueillant les pirates comme des héros locaux et participant à la grande fête des profits de la contrebande.
- Frontières maritimes indomptables: Avec des étendues d'eau gigantesques à surveiller, les marines nationales, même les plus puissantes, ne pouvaient espérer couvrir chaque crique et chaque baie, offrant ainsi aux pirates des interstices parfaits pour s'infiltrer et échapper à la capture avec une facilité déroutante.
- Lois maritimes obsolètes: L'absence de lois internationales maritimes cohérentes rendait la juridiction sur les pirates particulièrement complexe, leur permettant de naviguer vers une immunité quasi-totale sous l'égide de zones grises juridiques.
Les repaires de pirates les plus infâmes
- Nassau, le joyau de la couronne des refuges pirates, dont la notoriété dépassait toutes les frontières.
Edward Teach, mieux connu sous le nom de Barbe Noire, est probablement le pirate le plus célèbre associé à Nassau. La ville était également un bastion pour Charles Vane, Anne Bonny, Mary Read, Benjamin Hornigold, Stede Bonnet et Jack Rackham, connu sous le nom de Calico Jack. - Port Royal en Jamaïque, un emporium de richesse et de vice avant sa destruction spectaculaire par un tremblement de terre dévastateur en 1692.
Henry Morgan, l'un des plus célèbres boucaniers de tous les temps, avait fait de Port Royal sa base d'opérations et le point de départ de ses expéditions contre les Espagnols. Nombreux autres célèbres pirates y ont passé du temps tels que Barbe-Noire, Edward Low, Ann Bonny, Mary read, Jack Rackham, L'Olonnais, Samuel Bellamy, William Kidd, Olivier Levasseur dit La Buse, Bartholomew Roberts, ... - L'île de Tortuga (l'île de la Tortue) et Port-de-Paix, qui se dressaient comme les phares de la piraterie française et des boucaniers, des figures presque mythiques de la flibuste.
Les plus célèbres pirates de l'océan Indien, tels que William Kidd, le français François l'Olonnais, enry Morgan, Pierre Le Grand, Michel le Basque ont trouvé un refuge loin des regards indiscrets des impérialistes. -
Madagascar, qui évolua pour devenir le repaire le plus légendaire des pirates de l'océan Indien, tel que Olivier Levasseur dit La Buse, mais aussi Adam Baldridge, Thomas Tew et John Taylor, un lieu d'histoires et de légendes sans égal.
- New Providence, avant l'ascension de Nassau, était un nid de liberté sauvage et de richesses où pirates et corsaires partageaient leurs cartes et leurs rumeurs de trésors cachés.
Benjamin Hornigold, Charles Vane, Caliko Jack, Anne Bonny, Mary Read, Stede Bonnet et le fameux Edward Teach, avant qu'il ne devienne Barbe Noire, ont fait de New Providence une place forte pour les pirates au début du XVIIIe siècle. - Île de la Vache en Haïti, un sanctuaire moins connu mais crucial, offrait un accueil chaleureux aux forbans et aux renégats de la mer des Caraïbes.
Ce fut un refuge pour Henry Morgan et plus tard pour des figures comme Christopher Myngs et John Coxon, qui l'utilisèrent comme base pour leurs opérations de piraterie et leurs raids contre l'empire espagnol. - Les Côtes de Barataria près de la Nouvelle-Orléans, dirigées par le célèbre Jean Lafitte, étaient un marché de contrebande où tout pouvait être acheté, vendu, ou échangé, hors de la portée des lois des hommes.
Jean Lafitte, avec son frère Pierre, a dirigé un réseau de contrebande et de piraterie dans ce domaine marécageux et était connu pour son ingéniosité et son audace.
Quel est le nom du navire d'Eustache le Moine ?
R: Il n'y a pas de consensus absolu sur le nom du navire de Le Moine, et les sources historiques peuvent différer à ce sujet. Les pirates de l'époque utilisaient souvent plusieurs navires au cours de leur carrière, ce qui peut également contribuer à la confusion.
Mais il est intéressant que je fournisse quelques informations à propos de Eustache le Moine, aussi appelé Le Moine Noir, mais de son vrai nom Eustache Busket.
Il est né vers 1170 à Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, et mort le 24 août 1217 au large de Sandwich en Angleterre.
Il devint moine bénédictin avant de quitter l'abbaye pour venger la mort de son père. Il se tourna vers la piraterie, opérant dans les îles de la Manche et vendant ses services de pirate. Il a servi à la fois le roi d'Angleterre Jean sans Terre et le roi de France Philippe Auguste. Finalement, il fut chargé de préparer une invasion de l'Angleterre, mais fut capturé et décapité lors de la bataille de Sandwich en 1217, mettant ainsi fin à sa carrière de pirate.
Pouvez-vous créer des combats au sabre entre pirates avec l'IA Midjourney en suivant les différents mouvements artistiques de la peinture ainsi que des auteurs de BD connus ?
R:
La peinture a traversé divers mouvements artistiques historiques qui ont marqué la culture et continuent d'influencer la société moderne.
Plus bas, vous pourrez voir également des rendus de dessins de BD via l'IA Midjourney, qui imite le style des plus grands dessinateurs tels que Giraud, Franquin, Uderzo, Alex Ross...
A partir du prompt suivant, en indiquant le style et l'auteur, l'IA Midjourney donne les rendus suivants :
/imagine Sword fights between pirates on a ship, abstract painting by Vincent Van Gogh --ar 16:9
La traduction :
/imagine Combats à l'épée entre pirates sur un navire, peinture abstraite de Vincent Van Gogh --ar 16:9
Impressionnisme
L'impressionnisme, né au 19e siècle, met l'accent sur les effets de lumière et de couleur. Avec des figures comme Monet, van Gogh et Renoir, ce mouvement a utilisé des touches de couleur pour capturer des moments transitoires, allant des scènes quotidiennes aux paysages. Il valorise la perception, la vitalité et la beauté intemporelle.
Art abstrait
L'art abstrait, développé au XXe siècle, s'écarte du réalisme pour explorer les couleurs et les formes comme un langage propre. Influencé par des artistes comme Kandinsky et de Klint, il a précurseur des mouvements comme le futurisme et le cubisme, offrant des interprétations créatives sans réalisme défini.
Cubisme
Le cubisme, initié à Paris par Picasso et Braque, décompose les objets en formes géométriques, offrant une nouvelle perspective sur le mouvement et la profondeur. Ce mouvement d'avant-garde a influencé des artistes comme de la Fresnay et Delaunay, et a fusionné réalisme et abstraction, redéfinissant la peinture moderniste.
Expressionnisme
L'expressionnisme, né en Allemagne au XXe siècle, utilise des couleurs vives et des traits audacieux pour illustrer les émotions intérieures plutôt que la réalité. Des artistes comme Kandinsky, Schiele, Macke et Beckmann ont chacun apporté une vision unique à ce mouvement, leurs œuvres étant toujours vénérées dans les musées mondiaux.
Pointillisme
Le pointillisme, développé à la fin du XIXe siècle par des artistes comme Seurat, utilise de petits points colorés pour créer des images. Adopté par des artistes tels que Signac et Matisse, il explore la perception de la couleur, jouant avec la vision et la théorie des couleurs dans l'art.
Romantisme
Le romantisme en peinture, dominant au 18e et 19e siècles, privilégiait les émotions intenses et la nature, avec des figures emblématiques comme Delacroix, Turner et Friedrich, dont les œuvres exaltées et colorées ont continuellement inspiré et captivé les admirateurs.
Néoclassique
Le néoclassicisme, né au 18e siècle, s'inspirait de l'Antiquité gréco-romaine, valorisant la simplicité et l'ordre. Des artistes tels que Jacques-Louis David et Giovanni Battista Lampi ont embrassé ce style, mettant l'accent sur la clarté et l'harmonie. Leur œuvre continue d'influencer l'art contemporain.
Symbolisme
Le symbolisme, mouvement de la fin du 19e siècle, privilégiait les significations abstraites en utilisant couleurs et formes. Des artistes tels que Degas, Klimt et Munch ont exploré émotions et visions mystiques, s'inspirant souvent d'époques antérieures, influençant ainsi l'art du XXe siècle.
Dans le domaine de la BD
C'est intéressant de voir que l'IA Midjourney peut générer également des images en immitant les styles d'auteurs de bande dessinées très connus :
D'autres questions/réponses relatives à Midjourney
- Pouvez-vous créer plein de cabanes de pirates avec l'IA Midjourney ?Pouvez-vous créer plein de cabanes de pirates avec l'IA Midjourney ?
R: Voilà un exemple de prompt qui donne le rendu suivant au format mobile (9/16) et style aquarelle avec l'IA Midjourney :
/imagine An old pirate shack built from the hull of an old galleon, with many palm and coconut trees all around. There are many storeys. The cabin leans severely and is ready to collapse. The cabin is built on a small island. The drawing style is watercolor --ar 9:16
La traduction :
/imagine Une ancienne cabane de pirate construite à partir de la coque d'un vieux galion, avec de nombreux palmiers et cocotiers tout autour. Il y a plusieurs étages. La cabane penche fortement et est prête à s'effondrer. La cabane est construite sur une petite île. Le style de dessin est l'aquarelle --ar 9:16
/imagine An old steampunk-style pirate hut built from the hull of an old galleon. The drawing style is watercolor.
La traduction :
/imagine Une vieille cabane de pirate de style steampunk construite à partir de la coque d'un vieux galion. Le style de dessin est l'aquarelle.
/imagine An old steampunk-style pirate hut built from the hull of an old galleon. The cabin is built on a small island, with coconut palms and rocks. The hut is high and has many floors, with objects everywhere: wooden crates, cans, weapons. The hut has a pirate flag at the top, floating in the wind. The surrounding sea is blue and beautiful, and you can see underwater..
La traduction :
/imagine Une ancienne cabane de pirate de style steampunk construite à partir de la coque d'un vieux galion. La cabane est construite sur une petite île, avec des cocotiers et des rochers. La cabane est haute et comporte plusieurs étages, avec des objets partout : caisses en bois, boîtes de conserve, armes. La cabane est surmontée d'un drapeau de pirate qui flotte au vent. La mer environnante est bleue et magnifique, et l'on peut voir sous l'eau.
Mais voici également de nombreuses cabanes de pirates créées par de VRAIS artistes : Les maisons & îles de pirates - Illustrations de lieux paradisiaques
D'autres questions/réponses relatives à Midjourney
- Pouvez-vous créer des combats au sabre entre pirates avec l'IA Midjourney en suivant les différents mouvements artistiques de la peinture ainsi que des auteurs de BD connus ?Existe-t-il des vidéos making of One Piece live action, le manga pirate ?
R:
Tout a fait ! Et c'est maintenant devenu une règle de créer des making of pour des bonus DVD et pour augmenter la notoriété d'un film.
Voici plusieurs making of One Piece, en anglais sous-titré, mais avec le texte de la vidéo à lire juste-dessous, à regarder dans l'ordre :
Iñaki Godoy (Monkey D. Luffy) : One Piece live action est notre cœur et notre passion, un vrai bateau de pirates digne de l'équipage de chapeau de paille.Partie 1 : Making of One Piece - behind the scenes.
Mackenyu (Roronoa Zoro) : Oda-sensei a une infinité d'idées pour rendre ce manga toujours aussi populaire après tant d'années.
Emily Rudd (Nami) : c'est un monde tellement vaste que les gens sont prêts à mourir pour le voir.
Jacob Romero (Usopp, ex Pipo) : Avoir la chance de donner vie à cette histoire, c'est absolument incroyable !
Taz Skylar (Sanji) : Matt Owens, le directeur de série, c'est un super fan, c'est le mieux placé pour faire une adaptation pour les super fan !
Matt Owens (directeur de série) : Je suis un grand fan de One Piece depuis des années et des années, avoir une base de fans est une chose phénoménale et cela s'accompagne d'une grande responsabilité pour bien faire les choses. Nous utilisons le manga créé par Oda-sensei (Eiichiro Oda), ses dessins c'est toujours notre étoile polaire. La série cours depuis 25 ans et nous connaissons bien les personnages et le monde, ce qui nous a donné l'occasion de lancer de nombreux Easter eggs pour les fans.
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : C'est un exercice d'équilibre très délicat que d'essayer de savoir ce que l'on va mettre dedans et ce que vous allez laisser de côté. Le plus difficile a été de trouver les bons arcs narratifs et émotionnels pour les personnages pour en faire une merveilleuse série TV.
Luffy : Je ne veux pas être un marine, je suis un pirate !
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : le grand défi a été de trouver comment inclure des backstories (l'histoire d'un personnage avant le début des événements de la fiction). Ces backstories sont toutes dans le manga et nous avons pris une décision très tôt de l'intégrer et de la relier à l'histoire du jour présent.
Nous nous sommes appuyés sur les notes de chapitre de où les fans posent des questions à la fin des chapitres du manga. Elles sont pleines d'histoire des personnages et de leurs dates de naissance et leurs tailles, leurs aliments préférés et d'autres choses du même genre.
Nous les avons parcourus et nous avons pensé que cela apportait beaucoup de merveilleuses émotions avec les personnages. Ce qui a été vraiment génial, c'est qu'Oda-sensei et son équipe ont été avec nous tout au long du projet.
Parler avec lui est l'une de mes expériences préférées et cette collaboration a donné naissance à quelque chose de vraiment spécial.
Luffy: Hey Zoro ! que vas-tu porter ?
Zoro: Quelque chose de noir...
Amanda Ross-McDonald (designer): La chose la plus difficile à traduire à l'écran a été de donner de la couleur et de la vie à nos personnages. L'audit ressemblant à un cosplay, les mangas en noir et blanc et les odeurs, la distorsion des couleurs, c'est devenue notre Bible.
Matt Owens (directeur de série) : Colorwalk nous a donné une occasion unique de voir les personnages aux chapeaux de paille dans différents environnements et dans différents costumes.
Diana Gilliers (designer de costumes): Cela m'a permis de donner l'occasion d'introduire la texture et l'adaptation à l'art sans compromettre l'aspect du manga.
Emily Rudd (Nami) : La conception de nos costumes est absolument incroyable, nous avons beaucoup de clins d'oeil à des choses que les fans ultimes connaissent.
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : L'une des choses qui, selon nous, rendrait la série plus réelle, c'est de filmer le plus de choses possibles avec la caméra. C'était un choix conscient d'utiliser des prothèses autant que possible, en particulier sur l'homme-poisson avec ses prothèses.
Jaco Snyman (Designer protesiste) : L'une des choses les plus délicates a été d'essayer d'honorer le travail de M. Eiichiro Oda et d'apporter à l'écran quelque chose qui pourrait vivre dans le monde réel.
Matt Owens (directeur de série) : trouver le juste milieu entre les deux médiums et lorsque nous avons une idée d'améliorer ou de changer quelque chose, cela amène toujours à une conversation avec Oda-sensei et son équipe.
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : La partie sur les escargots en est un parfait exemple, nous avons fait des escargots téléphoniques que vous avez dans le Manga, et ensuite l'équipe d'accessoiristes a imaginé de minuscules téléphones cellulaires dans l'oreille comme un accessoire Bluetooth. Ils ont conçu un mégaphone en forme d'escargot qui amplifie la voix à travers l'eau.
Le souci du détail et le talent de nos différents services est incroyable. Je pense que nous avons vraiment réussi à faire passer One Piece dans un nouveau support et de montrer à quel point c'est une série spéciale et pourquoi tant de gens dans le monde entier l'aiment tant.
Luffy: Au meilleur équipage qui traverse les mers... et à notre victoire !
Iñaki Godoy (Monkey D. Luffy) : ce fut un plaisir de faire partie de ce voyage avec un monde si créatif et des personnages si intéressants.
Mackenyu (Roronoa Zoro) : j'ai été vraiment bouleversé quand je l'ai vu et j'ai hâte que les fans le voient aussi.
Zoro: vous êtes mon capitaine à partir de maintenant et jusqu'à la fin !
Emily Rudd (Nami) : l'esprit de One Piece est si fort...
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : c'est un tel privilège de travailler sur cette série pour quelque chose de vraiment merveilleux, dans ce que Eiichiro Oda a créé, c'est vraiment son bac à sable, et nous ne faisons qu'y jouer
Luffy: Prochain arrêt : Grand Line !
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : j'aime tous les navires, mais "Baratie" est massif, il est iconique, il est entouré de docks flottants et d'un bar à l'intérieur. L'embouchure du poisson sera l'endroit préféré de Zoro dans les épisodes. En fin de compte, ce qui m'excite le plus, c'est de pouvoir partager ce monde tous les jours avec les anciens et les nouveaux fans, et marcher sur ces énormes plateaux et voir ces personnages prendre vie. C'est une expérience vraiment spéciale et un privilège et nous avons hâte de partager avec vous.
Luffy: Je suis Monkey D. Luffy et depuis que je suis enfant, la mer m'appelle !
Iñaki Godoy (Monkey D. Luffy) : je pense que l'action en direct de One Piece sera très excitant pour tout le monde. Voir vos personnages et votre monde préférés prendre vie ! Et pour les personnes qui ne connaissent pas cette histoire,
ils pourront en faire l'expérience pour la première fois.
Mackenyu (Roronoa Zoro) : One Piece est le manga d'aventures de pirates le plus populaire dans le monde.
Luffy: Nous nous dirigeons vers Grand Line pour trouver l'ultime trésor :
le One Piece, et je deviendrai le roi des pirates !
Emily Rudd (Nami) : c'est l'aventure avec notre groupe principal, le chapeau de paille, cette famille incroyable !
Luffy: Nous n'avons pas navigué ensemble depuis très longtemps,
mais nous nous soutenons les uns les autres.
Jacob Romero (Usopp, ex Pipo) : c'est une histoire qui montre l'importance de poursuivre ses rêves et de défendre ce que l'on pense, et ce qu'on pense être juste pour cette série
Matt Owens (directeur de série) : nous voulions apporter le manga créé par Oda-sensei dans un nouveau média et à un nouveau public.
Taz Skylar (Sanji) : les idées originales de One Piece est ce qui le rend si grand et nous voulons tous l'honorer.
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : Trouver Luffy a été un véritable voyage car il est le centre de la série et qu'avec Casio et Yaki, je pense que nous avons vraiment eu de la chance.
Iñaki Godoy (Monkey D. Luffy) : Monkey D Luffy est un grand rêveur, il est si joyeux et il aime l'aventure.
joyeux et il aime l'aventure. Je pense que lui et moi partageons tous les deux les mêmes valeurs !
Matt Owens (directeur de série) : dans ce monde, Luffy a la capacité de transformer son corps en caoutchouc
mais son vrai pouvoir est sa capacité à inspirer les gens.
Luffy: Si le chemin que tu veux prendre te semble trop facile,
c'est que tu n'es pas sur le bon chemin !
Franz Spilhaus (coordinateur des cascades) : One Piece est un spectacle très axé sur les cascades. Mackenyu (Zoro) vient avec un style qui lui est propre, il a déjà très bien donné dans le travail du Katana
Mackenyu (Roronoa Zoro) : c'est mon truc le Katana, j'ai grandi avec One Piece et Zoro a toujours été mon personnage préféré. C'est un honneur pour moi de porter ces sabres.
Emily Rudd (Nami) : Nami, évidemment, est ma préférée, elle est la plus cool et elle calme la bande.
Matt Owens (directeur de série) : Elle est un peu comme une grande soeur, entourée d'un groupe de jeunes
frères.
Emily Rudd (Nami) : c'était vraiment incroyable de jouer ce rôle.
Jacob Romero (Usopp, ex Pipo) : Usopp est un sniper et un conteur d'histoires. Il est chargé de maintenir l'esprit de garder le moral de tout le monde.
Emily Rudd (Nami) : Jacob (Usopp) a une certaine grâce. C'est quelqu'un de tellement gaffeur que c'est presque sans effort pour lui de se transformer en Usopp.
Sanji: Madame, je ne vous avais pas vue !
peut-être vous aimeriez quelque chose de doux...
ou quelqu'un de doux !
Matt Owens (directeur de série) : Sanji est mon préféré parmi les chapeaux de paille. C'est un chef et il se soucie beaucoup des gens.
Taz Skylar (Sanji) : en jouant Sanji, j'ai dû apprendre à cuisiner et à combattre. Et c'était trop marrant !
Steven Maeda (directeur de série / producteur délégué) : Eiichiro Oda a créé un monde entier qui est si spécial et si unique. Je pense que lorsque la série sera diffusée, il n'y aura rien de comparable à ce que vous avez déjà vu.
Baggy le Clown : Peut-être devrions-nous passer directement à la finale !
Matt Owens (directeur de série) : j'espère que les fans de One Piece verront l'amour qu'il y a eu dans ce projet. Oda-Sensei et son équipe ont été avec nous tout le temps. Cette collaboration a donné naissance à quelque chose de vraiment spécial.
Emily Rudd (Nami) : l'esprit de One Piece est si fort dans cette série !
Luffy: J'ai toujours été un pirate !
Iñaki Godoy (Monkey D. Luffy) : nous avons mis tout notre cœur et notre passion. Je suis vraiment fier de ce que nous avons fait !
Mackenyu (Roronoa Zoro) : Nous donnons vie aux meilleures parties du manga !
Partie 2 : Making of One Piece - behind the scenes.
Partie 3 : Making of One Piece - behind the scenes.
Partie 4 : Making of One Piece - behind the scenes.
Partie 5 : Making of One Piece - behind the scenes.
Définitions :
D'autres questions/réponses à propos de One Piece
- Savez-vous quand se terminera le manga One Piece ?
- Je me demande ce que signifie le "D" de Monkey D Luffy dans One Piece ?
- Est-ce que Gold Roger dans la série "One Piece" est un pirate entièrement imaginé ou copié sur un pirate réel ?
- Comment s'appellent les 7 capitaines corsaires dans le Manga One Piece ?
- Est-il vrai qu'un projet de série one piece live-action la plus chère du monde est prévu ?
Ma petite contribution perso
- Reproduction du pirate Baggy le clown de la série Manga One Piece en peinture sur porcelaine.
On y parle également de One Piece
- On y parle de One Piece dans le forum
- La BD One Piece
- Le site officiel de One Piece (japon)
Comment Jules César a convaincu les pirates de lui demander une rançon plus élevée ?
R: Dans les pages d'histoires, l'épisode captivant de l'enlèvement de Jules César par des pirates ciliciens se détache, éclairant le monde avec une démonstration éclatante de l'estime incomparable que le futur dictateur romain portait à sa propre personne. En 75 avant J.-C., alors qu'il navigue vers Rhodes, César, âgé de seulement 25 ans, est capturé par ces forbans, créant un précédent inédit dans l'audacieuse chronique de la piraterie méditerranéenne.
À cette époque lointaine, la Méditerranée est un territoire de terreur maritime, où la piraterie prospère dans l’ombre de navires autrefois puissants, désormais en déclin. Les équipages des navires marchands, démunis face à la menace constante, sont souvent vendus comme esclaves sur l'île de Delos.
César estime sa rançon trop faible !
Mais César se révèle être un otage d'une trempe hors du commun. Faisant preuve d’une audace et d’une confiance en soi phénoménales, il surprend ses ravisseurs en insistant, pour augmenter lui-même la rançon exigée de 20 à 50 talents => En Grèce antique, par exemple, un talent d'or pesait environ 26 kg, 50 talents représentent 1,3 tonnes d'or !
Cette action, démesurée et inattendue, témoigne de la haute estime dans laquelle il se tient, soulignant clairement aux yeux des pirates médusés la méconnaissance flagrante de l’importance du personnage qu’ils ont en leur possession. Au cours de ses 38 jours de captivité, il demeure imperturbable, promettant même, avec une assurance inébranlable, de crucifier ses capteurs une fois libre.
César tient sa promesse de vengeance
Sa libération, obtenue par le paiement de la rançon, marque le début d'une vengeance méticuleuse. César, fidèle à sa promesse, rassemble une flotte et traque ses ravisseurs avec une détermination inflexible. Capturant les pirates avec une efficacité redoutable, il réclame la rançon et ordonne leur crucifixion, démontrant ainsi sa résolution ferme et son intransigeance en matière de justice.
Cette aventure exaltante, au-delà de sa conclusion dramatique, symbolise l'ascension imminente d'un homme qui deviendra l’une des figures les plus légendaires de Rome, un homme dont l'estime de soi, clairement démontrée dans cet épisode avec les pirates ciliciens, préfigure la grandeur et la détermination qui caractériseront son règne illustre.
D'où vient l'idée du nom Guybrush Threepwood dans la saga Monkey Island ?
R:L'histoire du nom de Guybrush est assez originale, mais aussi très particulière.
Pendant le développement du jeu The Secret of the Monkey Island dans les années 1990, les personnages n'avaient pas encore de nom et les concepteurs se contentaient de créer des personnages pour s'entrainer à utiliser leur nouveau moteur de jeu.
Un nom de fichier : guy.brush
Le génial designer Steve Purcell, a créé un personnage et avait sauvegardé son travail sous le nom de fichier « guy.brush ».
« guy » (« un gars » en français), et brush qui désigne le format du fichier utilisé à l'époque dans le logiciel de dessin Deluxe Paint, qui permettait d'animer les sprites.
Deluxe Paint était un logiciel de dessin matriciel créé par Electronic Arts, dont la première version est sortie en novembre 1985 sur Amiga.
C'était LA référence absolue en la matière et tous les graphistes professionnels et amateurs l'utilisaient. Il a été adapté sur Apple IIgs, Atari ST et MS-DOS.
C'est au cours d'une conversation entre le designer Steve Purcell, le développeur et artiste Gary Winnick, l'artiste et animateur Martin 'Bucky' Cameron et le créateur Ron Gilbert que le sujet est venu de trouver un nom au héros du jeu vidéo Monkey Island.
Ron Gilbert a proposé alors d'appeler le héros Guybrush, même s'il reconnaissait que c'était un nom plutôt idiot. Cependant, l'idée resta et eut son succès car il était facile à retenir.
Threepwood, nom tiré d'un roman
Le nom de famille « Threepwood » est quant à lui directement tiré du roman « The Brinkmanship of Galahad Threepwood », connu également sous le nom « Galahad at Blandings », écrit par Pelham Grenville Wodehouse en 1964, qui est un auteur britanique du XXè siècle, que Dave Grossman dévorait !
Dave Grossman est concepteur et développeur de jeux vidéo et notamment de jeux d'aventure. Il fut l'un des développeurs du moteur SCUMM et scénariste, aux côtés de Ron Gilbert et Tim Schafer, de The Secret of Monkey Island, LeChuck's Revenge et Maniac Mansion: Day of the Tentacle, une pointure !
Des questions/réponses à propos de la saga Monkey Island
» Pourquoi Return to Monkey Island sort le 19 septembre au lieu de Noël qui serait mieux commercialement ?» Pourquoi tout le monde a peur de ChatGPT et Dall-E, même chez les pirates ? où l'on y trouve des designs créés par l'IA Dall-E via ChatGPT.
Le forum parle de la saga Monkey Island
» Venez papoter autour de La saga Monkey IslandUne galerie photo absolument géniale de la saga Monkey Island
» La galerie photo de la célèbre saga Monkey Island et les peintures originales, les fan art et concept artDes liens intéressants
» Le site officiel du dernier opus returntomonkeyisland.com» Le WIKI Monkey Island
» LE site de référence ultra complet de la saga Monkey Island, existant depuis 1996 : Scummbar
» Nicolas Deneschau, l'auteur de « Les mystères de Monkey Island "A l'Abordage des Pirates" », livre culte qui raconte TOUT sur la saga Monkey Island, à lire absolument, et si possible, en sirotant un bon cocktail perché tout en haut d'un arbre sur l'île de Booty, en écoutant en boucle cette musique ;-)
Qui était chargé des corvées sur le bateau pirate ? en quoi consistaient-t-elles ? quand et comment étaient-t-elles réalisées ?
R:Pendant l'âge d'or de la piraterie, entre 1660 et 1720, l'équipage d'un navire pirate était composé d'une multitude de membres, et de nombreuses nationalités différentes, qui avaient des tâches bien précises. Il était essentiel qu'ils respectent leurs rôles et travaillent pour le bien du navire et de la vie commune. Chaque pirate est un pilier du bon déroulement de l'aventure. Il doit être irréprochable car naviguer sur les océans est toujours et inexorablement dangereux.
Les tâches sur un bateau pirate étaient nombreuses et variées. Elles comprennent le nettoyage des ponts, l'entretien du gréement, la préparation des repas, la réparation des voiles et des cordages. Ces tâches étaient essentielles au bon fonctionnement du navire et étaient effectuées quotidiennement par tous les membres de l'équipage.
- Nettoyage des ponts : Cette tâche consistait à frotter les ponts pour les débarrasser de la saleté et de la crasse. Il était généralement effectué avec du sable ou des pierres saintes (blocs de grès mou) et de l'eau.
L'équipage formait une ligne et se passait des seaux d'eau pour mouiller le pont avant de le frotter avec du sable ou des pierres saintes. - L'entretien du gréement : Le gréement d'un navire est constitué de cordes et de câbles qui soutiennent les mâts et les voiles. Il était essentiel de maintenir le gréement en bon état pour que le navire puisse naviguer efficacement.
Cette tâche consistait à vérifier l'état d'usure des cordages, à remplacer les cordages endommagés et à resserrer les cordages lâches. - Préparer les repas : Le cuisinier dit "le coq" était chargé de préparer les repas pour l'équipage dans sa cambuse. Il devait allumer un feu dans le poêle de la cuisine et faire cuire des aliments tels que de la viande salée, du hardtack (une sorte de biscuit) et des pois secs.
Le cuisinier devait également s'assurer qu'il y avait suffisamment de nourriture et d'eau à bord pour l'équipage. Mais quand les vivres manquaient, il fallait trouver une île pour se ravitailler, ou bien... faire un prise d'un navire marchand ! - Réparer les voiles et les cordages : Les voiles et les cordages étaient soumis à l'usure du vent et de l'eau salée, mais aussi aux abordages, bien qu'ils fûent assez rares car les pirates faisaient en sorte à se faire craindre et faire capituler l'adversaire pour éviter le combat.
Il était essentiel de réparer les dommages pour éviter qu'ils ne se déchirent ou ne se cassent. Cette tâche consistait à coudre les voiles déchirées et à épisser les cordages cassés. - Chargement et déchargement de la cargaison : lorsqu'un navire pirate capturait une prise ou arrivait au port, l'équipage devait charger et décharger la cargaison. Il s'agissait de transporter de lourds tonneaux, des coffres et des caisses sur le navire et en dehors.
- Pomper l'eau : Les navires prennent souvent l'eau à cause des fuites ou pendant les tempêtes. Il était essentiel de pomper cette eau pour éviter que le navire ne coule. Cette tâche consistait à utiliser une pompe à main pour évacuer l'eau de la cale (la partie la plus basse du navire).
- Surveiller les fuites : Les navires présentent souvent des fuites qui permettent à l'eau de pénétrer dans la coque. Il était essentiel de surveiller les fuites et de les réparer avant qu'elles ne deviennent trop importantes. Cette tâche consistait à vérifier que la coque ne présentait pas de fuites et à les colmater avec du goudron ou d'autres matériaux. Ce travail était confié au calfat.
- Faire le quart : L'équipage devait se relayer pour faire le guet et surveiller les autres navires ou les dangers. Cette tâche consistait à monter dans le nid-de-pie (une plate-forme de surveillance en haut du mât) et à faire le guet pendant plusieurs heures d'affilée. Ce rôle était attribué à la vigie.
=> Voici un simulateur intéressant pour calculer la distance maximum que l'oeil peut observer sur l'horizon en fonction de la hauteur du mât du navire - La navigation : Le navigateur était chargé de tracer la route du navire et de veiller à ce qu'il reste sur la bonne voie. Pour ce faire, il utilisait des cartes, des boussoles et d'autres outils de navigation pour déterminer la position et la direction du navire.
- Manœuvrer les canons : Au cours d'une bataille, l'équipage devait s'occuper des canons du navire et les tirer sur l'ennemi. Cela impliquait de charger les canons avec de la poudre et de la grenaille, de les viser et de tirer.
=> Voici comment s'y prenaient les pirates pour manoeuvrer un canon -
Effectuer des réparations : Les navires étaient soumis à l'usure du vent, des vagues et de l'eau salée. Il était essentiel d'effectuer des réparations pour maintenir le navire en état de naviguer. Cette tâche consistait à réparer les dommages causés à la coque, aux mâts et aux autres parties du navire.
=> Voici comment les pirates s'y prenaient pour réparer leur navire - Manipuler les voiles : Les voiles servaient à propulser le navire sur l'eau. L'équipage devait manipuler les voiles pour ajuster leur position et leur angle afin de capter le vent. Pour ce faire, il fallait grimper sur le gréement pour atteindre les voiles et tirer sur des cordes pour les ajuster.
- Soigner les malades et les blessés : Le chirurgien du navire, quand il y en avait un, était chargé de soigner les malades et les blessés de l'équipage. Il s'agissait de soigner les blessures, de réparer les os cassés et d'administrer des médicaments.
Les médicaments étaient une denrée rare, d'ailleurs, le pirate Barbe Noire a bloqué un port tout entier à lui seul en attendant qu'on lui remette une caisse de médicaments.
Des questions/réponses à propos de la piraterie maritime d'aujourd'hui
» Comment se passait la vie des pirates sur un bateau ?» Comment s'y prenaient les pirates pour manoeuvrer un canon ?
» Comment les pirates s'y prenaient pour réparer leur navire ?
La piraterie maritime augmente-elle en raison du réchauffement climatique et de ses effets sur les stocks de poissons ?
R:En effet, l'impact du réchauffement des mers sur les stocks de poissons entraîne réellement une augmentation des attaques de pirates.
Une étude des points chauds de la piraterie en Afrique de l'Est et en mer de Chine méridionale a révélé que la piraterie augmente lorsque les populations de poissons diminuent et vice versa.
La piraterie maritime est liée à l'impact du réchauffement climatique
Selon Gary LaFree*, professeur de criminologie et de justice pénale, après avoir testé l'hypothèse de la piraterie qui augmente lorsque la production de poisson diminue et inversement, la réponse est oui. "Nous avons effectué une analyse multivariée pour voir si la théorie sous-jacente était statistiquement significative et elle l'est.
L'étude a été porté sur plus de 2 000 attaques en Afrique de l'Est et en mer de Chine méridionale au cours des 20 dernières années, et a révélé que les tendances en matière de piraterie étaient liées à l'impact du réchauffement des mers sur les stocks de poissons.
En Afrique de l'Est, où les populations de poissons diminuent en raison du réchauffement des mers, les taux de piraterie ont augmenté. En revanche, l'augmentation de la température de la mer a eu l'effet inverse en mer de Chine méridionale. Là, les populations de poissons ont augmenté et les taux de piraterie ont diminué.
En effet, lorsque la production de poissons croît, cela peut contribuer à la stabilité économique des communautés de pêcheurs. L'augmentation des stocks de poissons signifie plus de ressources disponibles pour les pêcheurs, ce qui peut réduire les tensions et les conflits liés à la concurrence pour les ressources limitées. En conséquence, les incitations à la piraterie en mer peuvent diminuer, car les pêcheurs ont accès à suffisamment de poissons pour répondre à leurs besoins.
Les pêcheurs les plus pauvres s'engagent dans la piraterie maritime
Les pêcheurs qui font partie des communautés les plus pauvres du monde, sont la cible de syndicats criminels engagés dans la piraterie. Ainsi, certains pêcheurs tombent dans la piraterie, par nécessité, en fonction de l'évolution de la pêche.
Et ce n'est pas nouveau, au XVIIè siècle au temps de l'âge d'or de la piraterie maritime, les marins au chômage et les pêcheurs trop pauvres pour vivre de la pêche devenaient pirates et allaient lancer des attaques en mer pour piller les navires de commerce.
Aujourd'hui, ca fonctionne toujours de la même manière, avec le facteur du réchauffement climatique en plus.
Bo Jiang, professeur adjoint à la faculté des sciences sociales de l'université de Macao, a déclaré : "J'ai grandi à Singapour, il y a beaucoup de pêcheurs dans les eaux voisines qui sont connus sous le nom de 'pirates en attente'".
Le lien entre le réchauffement des mers, la pêche et les attaques de pirates est significatif, même après avoir pris en compte d'autres facteurs tels que le stress économique, la situation politique, les conflits armés, la présence de gardes de sécurité privés à bord des navires et la corruption politique locale. Cette étude soulève également des questions sur la manière d'aider les pêcheurs.
Les changements climatiques vont s'accélérer, entraînant inexorablement une hausse de la piraterie maritime
Ainsi, d'après les résultats de cette étude, étant donné que les températures de la mer continuent d'augmenter dans un avenir prévisible, la lutte contre la piraterie en Afrique de l'Est deviendra de plus en plus difficile.
La piraterie coûte 9 milliards de dollars par an à l'industrie du transport maritime et constitue une menace majeure pour la sécurité. Environ 90 % des marchandises échangées dans le monde sont transportées par voie maritime.
Gary LaFree est professeur de criminologie et de justice pénale à l'université du Maryland et l'un des coauteurs de l'article publié dans la revue de l'American Meteorological Society, Weather, Climate, and Society (WCAS)
Bo Jiang est professeur adjoint à la faculté des sciences sociales de l'université de Macao et auteur principal de l'étude.
Des questions/réponses à propos de la piraterie maritime d'aujourd'hui
» Pourquoi y a-t'il des actes de piraterie en somalie ?» Pirates, flibustiers et autres "hors-la-loi" écument-ils toujours les mers de nos jours ?
» Quelles sont les différences entre le pirate d'aujourd'hui et le pirate du XVIIIe siècle ?
» Il paraît qu'il y a des corsaires en Somalie, dû au nombre croissant de pirates, est-ce vrai ?
» Quel est le portrait type du pirate d'aujourd'hui en Somalie ?
» Est-ce que la France a le droit d'intervenir afin d'arrêter les pirates en Somalie ?
» Quels sont les actes de piraterie dans le monde sur l'ensemble de l'année 2007 ?
Quelles techniques les pirates et corsaires utilisaient pour se tatouer ? Existaient-ils des pigments de couleur pour le tatouage ou étaient-ils tous tatoués à l'encre noire ? En outre : existaient-ils des personnes dont le rôle était attaché. Merci pour votre travail saisissant !
R:Certains pirates du XVIIe siècle étaient tatoués, bien que les techniques de tatouage utilisées à l'époque variaient en fonction du lieu où le tatouage était réalisé et de la culture d'origine du pirate.
En général, les pirates tatoués étaient principalement des marins et des flibustiers qui avaient voyagé dans différentes parties du monde, ce qui leur permettait d'acquérir différentes traditions de tatouage et de motifs culturels.
Il existait donc plusieurs techniques pour se tatouer. L'une d'elle, la plus courante consistait à utiliser des aiguilles en os ou en métal, souvent attachées à un bâton ou une tige, pour percer la peau et insérer l'encre. Ils pouvaient également utiliser une aiguille utilisée pour recoudre les voiles du navire. L'encre utilisée était généralement fabriquée à partir de substances naturelles telles que du charbon ou des pigments à base de plantes.
L'encre pouvait également être de la poudre à canon finement broyée afin de créer une marque permanente.
Les tatouages les plus fins, en particulier ceux des plus grands artistes, sont imprimés plus profondément. Ils font d'abord un dessin grossier de la figure qu'ils veulent dessiner avec le pinceau et la couleur ; puis ils piquent tout autour avec une épine acérée jusqu'à ce que le sang jaillisse ; ensuite ils frottent l'endroit avec leurs mains, trempées dans la couleur qu'ils veulent dessiner ; et l'image ainsi faite est indélébile.
En ce qui concerne les couleurs, les pirates du XVIIe siècle avaient accès à des pigments de différentes couleurs pour leurs tatouages. Cependant, il est important de noter que l'encre noire était la couleur la plus courante pour les tatouages de l'époque.
Il n'existe pas de preuves concluantes de l'existence d'artistes tatoueurs spécialisés chez les pirates du XVIIe siècle. En général, les pirates se tatouaient entre eux, souvent avec l'aide de celui qui avait le plus de connaissances en matière de tatouage. Les motifs utilisés étaient souvent des symboles de la vie en mer, tels que des ancres, des dauphins, des sirènes, des bateaux, des cartes et des boussoles.
En revanche, il existe des preuves sur les tatouages effectués par les pirates. Le chirurgien flibustier Lionel Wafer, écrivant dans les années 1680, a noté que « l'un de mes compagnons m'a demandé une fois d'enlever de sa joue l'une de ces images imprimées, qui a été faite par les nègres, son nom était Bullman ; ce que je n'ai pas pu faire efficacement, après avoir beaucoup scarifié et enlevé une grande partie de la peau ». (Lionel Wafer, dans A New Voyage & Description of the Isthmus of America. Oxford : Hackluyt Society, 1934, page 83).
En effet, Lionel Wafer essayait d'enlever chirurgicalement une tache de poudre à canon, appelée gunpowder spot, qui était le nom d'usage des tatouages en anglais. Le terme est apparu à la suite du processus suivant : percer des trous dans la peau et y frotter de la poudre à canon finement broyée afin de créer une marque permanente.
Il existe également des preuves de quelques marins tatoués en Virginie vers 1720, avec sur une main les lettres S.P. et sur l'autre main des tâches noires, ainsi qu'un bras avec "notre Sauveur sur la Croix", et sur l'autre bras "Adam et Ève", le tout supposé avoir été fait avec de la poudre de pistolet". (The American Mercury, 17 mars 1720, n° 13.).
Est-ce que les pirates vivent seulement sur leur bateau ?
R:Malgré la réputation des pirates à être des marins qui passent la plupart de leur temps à bord de leurs navires, cela ne signifie pas qu'ils passent toute leur vie sur un bateau.
Les pirates naviguaient dans différentes régions, mais ils avaient également des bases terrestres et des villes où ils pouvaient se ravitailler, vendre leur butin et se reposer entre les voyages.
Certains pirates ont même eu des familles et des maisons à terre, bien qu'ils aient continué à naviguer en tant que pirates, Barbe Noire était marié à 13 femmes, et les retrouvait de temps en temps aux différents ports.
Comment faisait l'équipage pour réparer un trou de boulet dans la coque de leur bateau ? Le faisaient-ils pendant le combat ? Merci
R: Il existe un vocable spécifique couvrant l’opération de réparation en langage maritime, c'est le « radoub » (voir la définition plus bas).Au XVIIIe siècle, les marins avaient plusieurs méthodes pour radouber leur navire s'il avait été endommagé par un boulet de canon. Le processus de réparation dépendait de l'ampleur des dommages.
Le mieux était de mettre le navire en carène (mettre le navire sur le côté / le coucher pour exposer la partie immergée de la coque), mais ce n'était pas toujours possible en plein combat naval.
Voici les différentes étapes de réparation du navire :
- Évaluer les dégâts : Les marins devaient d'abord évaluer l'étendue des dommages pour déterminer le type et la quantité de matériaux nécessaires pour la réparation.
- Boucher les trous : Si le boulet de canon avait créé un trou dans la coque, les marins devaient boucher le trou pour empêcher l'eau de s'engouffrer dans le navire.
Pour cela, ils utilisaient souvent des poutres en bois (bastaing), des voiles, de la toile goudronnée ou des sacs remplis de paille pour obstruer les brèches.
- Avec les poutres en bois, les marins devaient les couper à la taille appropriée pour couvrir la brèche. Ils devaient s'assurer qu'elles étaient suffisamment larges pour recouvrir la zone endommagée et qu'elles étaient solidement fixées en place.
- Avec les voiles : les marins devaient couper des morceaux de voiles à la taille nécessaire pour couvrir la brèche. Ils devaient s'assurer que les morceaux de voiles étaient suffisamment grands pour recouvrir la zone endommagée.
- Équiper le navire pour lutter contre les fuites : Les marins devaient ensuite installer des pompes et des seaux pour éliminer l'eau qui entrait dans le navire par les trous.
- Procéder aux réparations définitives : Une fois que les dégâts avaient été maîtrisés, les marins procédaient à des réparations plus permanentes en remplaçant les pièces endommagées par des pièces neuves.
Ils pouvaient également renforcer la coque avec des plaques de fer, des cordages ou des tissus imprégnés de goudron pour empêcher de nouveaux dommages.
Bien sûr, les méthodes de réparation pouvaient varier en fonction de la nature de l'endommagement et de l'expérience et de la créativité des marins impliqués.
Toutefois si la brèche était sous la ligne de flottaison, ce qui était tout de même rare du fait de la mer qui amorti l'impact des boulets, il était alors très difficile de colmater, et l'issue pouvait être fatale.
Définition de Radoub : Réparation plus ou moins considérable qu’on fait, ou à la coque d’un vaisseau, ou à sa mâture, ou à ses voiles, etc. Le radoub d’un vaisseau consiste dans l’opération de mettre des pièces de bois neuves à la place de celles qui sont pourries, ou qui ne peuvent plus remplir leur destination primitive. – Un vaisseau en radoub est celui qu’on répare, ship repairing ; et faire cette réparation, c’est donner un radoub.